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TPRF parraine deux forums pour la paix en Afrique du Sud en présence de Prem Rawat

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La Fondation Prem Rawat (TPRF) a récemment parrainé deux forums en Afrique du Sud pour favoriser le sentiment de réconciliation, d’espérance, de dignité et de paix parmi les populations victimes de l’Apartheid.

Sebokeng South Africa Prem RawatLes rencontres se sont déroulées à Soweto et Sebokeng, les 7 et 9 décembre. Elles étaient organisées par des animateurs et des participants du Programme d’éducation pour la paix (PEP) de TPRF et soutenues par la Ville de Johannesburg dans le cadre de sa campagne “16 jours d’actions” pour sensibiliser les gens sur la violence faite aux femmes et aux enfants.

Le PEP est une formation offerte gratuitement dans plusieurs endroits de Soweto, qui a fait ses preuves en améliorant la vie de milliers d’habitants. Le public était d’ailleurs largement composé d’autres animateurs et participants du PEP venus écouter Prem Rawat, le fondateur de TPRF, dont ils avaient entendu des extraits d’interventions dans les vidéos présentées lors des ateliers du PEP. Ces cours sont pour la plupart mis en place par les services du Département pour le développement de la jeunesse, dirigé par Ernest Leketi, et dépendant du Département du Développement social de la Ville de Johannesburg.

Soweto South Africa Prem RawatLorsqu’il a pris la parole à Soweto, Prem Rawat a donné son point de vue sur les problèmes de violence domestique :

« Si vous ne vous aimez pas, vous ne pouvez pas aimer les autres. On doit d’abord découvrir l’amour et le courage en soi. C’est seulement ensuite qu’on peut offrir du courage et de l’espoir aux autres. C’est ainsi que la violence s’arrêtera. Car seuls ceux qui ont trouvé l’amour d’eux-mêmes sont capables d’aimer quelqu’un d’autre ; on aime quelqu’un comme on s’aime soi-même. »

 

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La campagne réalisée durant ces 16 jours est soutenue par les Nations Unies et commémorée chaque année entre le 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes) et le 10 décembre (Journée des Droits de l’homme).

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À Soweto, qui regroupe plusieurs townships, la manifestation s’est tenue dans la plus grande église catholique d’Afrique du Sud, Regina Mundi (qui signifie reine du monde en latin). Un lieu hautement symbolique. Souvent dénommée “la cathédrale du peuple”, l’église accueillait des militants anti-apartheid en leur offrant sa protection. Le bâtiment porte encore les traces du soulèvement de Soweto du 16 juin 1976, quand la police a tiré sur des manifestants pacifiques – y compris les enfants – qui couraient s’y réfugier.

Soweto South Africa Prem RawatAprès le remplacement du régime blanc par une démocratie multiraciale, le Président Nelson Mandela y a pris la parole, et l’archevêque Desmond Tutu y a présidé des audiences publiques de la Commission Vérité et Réconciliation. Plus récemment, la première Dame des États-Unis, Michele Obama, s’y est exprimée lors du forum des Jeunes Africaines dirigeantes d’entreprises, le Young African Women Leaders Forum.

Au cours de la rencontre à Soweto, Ernest Leketi a déclaré que Prem Rawat et le PEP allaient dans le sens de la démarche pionnière de réconciliation menée par Tutu et Mandela. Après avoir indiqué que le PEP contribuait à réduire la criminalité et la violence, il a exprimé le souhait que ce programme s’étende à travers tout le pays et le continent africain.

Soweto South Africa Prem RawatUn représentant des services pénitentiaires de Johannesburg a remis à Prem Rawat un certificat de reconnaissance, en soulignant que le PEP avait eu un excellent retentissement sur le comportement des détenus. L’an dernier déjà, les autorités nationales avaient donné leur aval pour qu’il soit proposé dans tous les établissements pénitentiaires d’Afrique du Sud.

Dans l’église Regina Mundi, Prem Rawat – qui avait été mis sur liste noire dans les années 1970 pour avoir refusé de respecter la ségrégation lors de ses conférences – a parlé du vrai pardon et de la véritable réconciliation.

« La plupart des gens pensent que le pardon consiste à accepter la faute de quelqu’un et la lui pardonner. Non, ce n’est pas ça, le pardon ! Le pardon c’est lorsque vous vous rendez compte que vous ne voulez plus être affecté par la faute de cette personne, a-t-il dit aux 2 000 personnes venues l’écouter. Le pardon n’est pas de libérer celui qui a commis la faute, mais de vous libérer vous. “Je ne veux plus que cette personne qui m’a nui ou a fait du mal à ma famille, continue de me faire du mal. Donc, je me libère !” C’est ça le pardon. C’est ce genre de pardon dont a besoin l’Afrique du Sud, mais aussi le monde aujourd’hui. »

Quelques jours plus tard, alors qu’il s’adressait à un petit groupe de participants du PEP et d’écoliers au centre sportif de Saul Tsotetsi, à Sebokeng, Prem Rawat a poursuivi sur ce thème du pardon, en se servant d’histoires et de métaphores pour faire comprendre qu’accroître l’espoir, la gratitude, la compréhension et la confiance en soi permet de mener une vie de profond bonheur et de plénitude.

Sebokeng South Africa Prem RawatPrenant l’analogie d’une bougie allumée, il a expliqué qu’en vivant de cette façon, on a également une bonne influence sur son entourage et qu’on contribue à renforcer les liens sociaux et entre les communautés. Ce qu’il a illustré en tenant deux bougies et montrant qu’une bougie allumée peut en allumer une autre. « Voilà, mes amis, ce que vous devez devenir, une bougie allumée. Car lorsque vous êtes cette bougie, peu importe le nombre de bougies éteintes que vous allez rencontrer, vous les allumerez », a-t-il dit.

Des bougies ont été distribuées au public et, dans un mouvement plein d’espoir, chacun s’est tourné vers son voisin pour allumer sa flamme.

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Les deux rencontres de Soweto et Sebokeng ont été l’occasion d’échanges avec le public, de réunions avec des ONG et des dirigeants gouvernementaux, tout en profitant des nombreux spectacles de musique, de danse et de poésie.

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Un aperçu des articles parus dans les médias locaux peut être consulté ici.

Pour en savoir plus sur l’éducation pour la paix en Afrique du Sud, cliquer ici.


“La Paix commence ici” : cette vidéo de TPRF a été vue 4 millions de fois

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Partout dans le monde, la nouvelle année a été fêtée avec espoir, et la vidéo “La Paix commence ici” a été vue plus de 4 millions de fois : elle invite à construire un monde de paix, personne après personne.

Produite par la Fondation Prem Rawat, la vidéo d’une durée d’une minute présente des images percutantes par leur simplicité, ponctuées par les paroles de son fondateur Prem Rawat qui dit que la paix dans le monde commence par une paix de chaque individu. Dans un monde déchiré par les conflits et la violence, affirmer que chacun a la capacité de trouver la paix, est un message puissant.

« Ce n’est pas le monde qui a besoin de paix mais les gens. Lorsqu’ils ressentiront la paix en eux-mêmes, le monde sera en paix », répète Prem Rawat.

Cette vidéo a été postée sur Facebook et YouTube lors de la Journée de la Paix le 21 septembre, organisée par les Nations Unies et qui réunit des millions de citoyens et des ONG qui souhaitent faire avancer les idéaux de paix. Depuis, la vidéo continue d’intéresser un public qui aspire à un monde meilleur : Facebook à lui seul a attiré près de 10 000 vues.

TPRF s’est associée à de nombreux partenaires d’un grand nombre de pays pour diffuser la vidéo, dont Peace Channel et Peacecast TV, et des sites en ligne qui l’ont présentée accompagnée de messages d’avocats de la paix, tels le Pape François, l’ancien président Jimmy Carter ou l’acteur militant Leonardo Di Caprio.

Le thème de la vidéo se fait plus concret dans le Programme d’éducation pour la paix (PEP) développé par TPRF. Ce programme consiste en 10 ateliers innovants et gratuits, conçus pour aider les participants à découvrir les ressources intérieures innées propres à l’être humain – comme la force intérieure, le choix ou l’espoir – qui permettent de vivre mieux. Des PEP sont proposés dans 72 pays en différents endroits : prisons, centres de réhabilitation, maisons de retraite, centres de bien-être, et touchent ainsi de nombreuses personnes. En Afrique du Sud, au Ghana et à Trinidad, où le PEP était présent dans certaines prisons, les autorités se félicitaient de l’influence positive qu’il exerce sur le comportement des détenus. Cette formation est désormais proposée dans tous les centres de détention de ces trois pays.

Ce programme éducatif n’est qu’une des nombreuses initiatives que TPRF a développées depuis sa création en 2001, pour l’aider à remplir sa mission qui est de soutenir les besoins fondamentaux des êtres humains que sont la nourriture, l’eau et la paix, pour que chacun puisse vivre dans la dignité, la paix et la prospérité.

Un signe de l’intérêt grandissant pour les engagements de TPRF est la vidéo “La Paix commence ici” qui a dépassé le nombre de vues de la précédente vidéo pour la Journée de la Paix en 2015, “Votre Arme Secrète”, qui atteint 3 millions de vues.

L’éducation pour la paix à Soweto sur prescription médicale ! (2e partie)

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Jake Frankel, rédacteur en chef pour la Fondation Prem Rawat, s’est rendu en Afrique du Sud. Dans cette 2e partie, il nous parle des répercussions du Programme d’éducation pour la paix (PEP) à Soweto. Pour lire la 1re partie, cliquer ici.

Si les donateurs de TPRF avaient été avec moi aujourd’hui, ils auraient vu les sourires des membres de la “super équipe” du Programme d’éducation pour la paix quand je leur ai remis les trois iPads qu’ils avaient demandés !

Une étincelle s’est allumée dans leurs yeux et je les ai vus cogiter sur les nouvelles possibilités qui s’ouvraient pour inviter un plus large public à découvrir le PEP.

iPads à Soweto en Afrique du SudC’est vraiment extraordinaire de voir ce que les bénévoles de la cette équipe ont déjà accompli, compte tenu de leurs faibles ressources et de leur accès limité à internet : pas moins de 20 ateliers PEP sont présentés chaque semaine ! Les iPads vont les aider dans leur travail administratif, mais aussi dans la sensibilisation et la communication. Ils pourront également poster des photos, des vidéos et des commentaires sur le programme et son impact au sein de la municipalité, en soulevant encore plus d’enthousiasme.

Comme souvent, c’est grâce à la générosité des donateurs de TPRF que tout cela a été possible. Cette fois-ci, les iPads sont le fruit d’un don individuel dont l’auteur(e) préfère rester anonyme. Mais d’une façon ou d’une autre, chaque donateur permet d’améliorer la vie de nombreuses personnes, jour après jour. J’ai la chance, par mon travail, d’être souvent en première ligne pour constater ces améliorations, et ce fut un honneur de représenter la Fondation pour remettre les iPads en des mains aussi efficaces.

Après les avoir configurés dans le bureau d’Ernest Leketi, au Département pour le développement de la jeunesse de Johannesburg, qui est littéralement devenu le siège du PEP, nous avons traversé ce quartier fourmillant d’activités pour nous rendre au cabinet du Dr Patrick. Celui-ci est signalé à l’angle de la rue par une enseigne surprenante qui annonce en lettres majuscules rouges “CHIRURGIE”, alors que les soins chirurgicaux sont maintenant dispensés au sein d’un hôpital voisin.

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Le Dr Patrick est médecin généraliste et coordonne les services de santé d’une ONG locale. Il nous accueille chaleureusement à son cabinet et nous fait part de ses constatations sur les problèmes médicaux à Soweto et les bienfaits du PEP.

Le Dr Patrick de Soweto en Afrique du SudIl a entendu parler du PEP par Ernest, puis a suivi lui-même les ateliers. Il s’est installé à Soweto en 2013, depuis qu’il a fui la République démocratique du Congo, son pays d’origine, en guerre civile depuis les années 90. Comme beaucoup de ses concitoyens, il a été victime de brigandages et a été témoin d’innombrables actes de violence et de destruction.

Lors de notre échange, il nous explique que tout cela a généré en lui de la colère et du ressentiment, et comment le PEP a contribué à développer en lui un vrai sens du pardon et de la compassion, en lui donnant les moyens d’avancer dans sa vie. « Les ateliers permettent de faire le ménage dans ses pensées et vous redonnent la confiance, le courage et l’espoir de se construire une nouvelle vie. »

Il a compris en quoi ces cours peuvent aider ses patients dont la liste des affections est longue et, maintenant, il prescrit le PEP. Chaque fois qu’un atelier se déroule dans son cabinet, dit-il, il entend les témoignages des patients qui expriment à quel point ces cours les aident.

Selon lui, le PEP permet d’évacuer dépression, anxiété, stress, insomnie, entre autres. Il a aussi remarqué l’amélioration de la pression artérielle au fur et à mesure qu’une personne suit les ateliers et trouve le calme. En aidant ses patients à découvrir cette force intérieure Le Dr Patrick de Soweto en Afrique du Sudet l’espoir, le PEP aide même ceux qui tentent un sevrage du nayaope, une drogue très addictive à base d’héroïne, qui sévit dans les rues.

« Je suis très heureux d’avoir entendu parler du Programme d’éducation pour la paix », conclut le Dr Patrick qui a fait part de ses conclusions à des collègues et compte présenter les aspects positifs du PEP à d’autres professionnels du milieu médical dans les prochains mois.

Lors de cet entretien, les membres de la “super équipe” étaient vraiment contents de pouvoir utiliser la caméra de leur iPad tout neuf pour enregistrer les paroles du docteur et les diffuser, afin de faire connaître encore plus largement les bienfaits de l’éducation pour la paix.

Pour d’autres nouvelles d’Afrique du Sud, cliquer ici.

Dispensaires ophtalmologiques ambulants en Inde : une éclaircie dans la vie des gens

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La Fondation Prem Rawat (TPRF) sponsorise des dispensaires ambulants qui permettent de soigner les yeux de milliers de personnes sans ressources dans quatre États indiens. La plupart de ces 7 380 patients pauvres sont des fermiers, ouvriers ou personnes âgées Madhubani Eye Clinicqui n’ont pas accès à ces soins indispensables. Certains font parfois 60 kilomètres à pied pour se rendre à ces consultations gratuites où ils sont chaleureusement accueillis par une centaine de bénévoles professionnels, ophtalmologues et autres spécialistes.

« Je n’ai pas de mots pour exprimer ma satisfaction », confie Chanri Devi, de l’Uttar Pradesh (province du nord de l’Inde).

Devendra Marandi, également de l’Uttar Pradesh, nous raconte qu’elle fait examiner ses yeux pour la première fois de sa vie. « C’était convivial, et on m’a donné une paire de lunettes. Je ne pouvais pas lire, et maintenant j’y arrive parfaitement grâce à ces verres. »

Devendra fait partie des 4 535 personnes qui ont reçu des lunettes gratuites fournies par ces dispensaires.

Quant à Swacheen Mandal, elle est toute contente, car ses nouvelles lunettes vont lui permettre de coudre des vêtements pour sa famille : « Je n’arrivais plus à passer le fil à travers le chas de l’aiguille. Avec ces nouveaux verres, j’y vois clair. »

Madhubani Eye ClinicOutre les lunettes, les bénévoles ont distribué des médicaments à plus de 6 500 personnes et ont diagnostiqué près de 1 500 cataractes qui vont pouvoir être opérées à l’hôpital public.

Cela fait quatorze ans que TPRF finance ces consultations en Inde, un pays tristement célèbre pour son record mondial de cécité. Heureusement, près de 80 % des maladies oculaires peuvent aujourd’hui être prévenues ou soignées grâce à des soins adéquats, comme ceux fournis par les dispensaires ambulants de TPRF.

Les autorités gouvernementales et les responsables locaux se joignent aux patients pour exprimer leur reconnaissance.

« Cette aide est très appréciée, et les gens pauvres de cette région continueront longtemps à en ressentir les bienfaits », commente le Dr Louies Marandi, ministre du Développement du bien-être, de la protection sociale, des droits des femmes et des enfants de l’État du Jharkhand.

Madhubani Eye ClinicComme l’an passé, TPRF travaille avec deux ONG indiennes, la Premsagar Foundation et Raj Vidya Kender, pour faire fonctionner ces dispensaires ambulants.

Ram Charan Singh, journaliste, qui en a visité un dans une région isolée du Bihar, a été impressionné : « En plus d’offrir un service social, ces dispensaires ambulants apportent une éclaircie dans la vie des gens. Très peu d’institutions font un tel effort. »

Grâce à un donateur de dernière minute, l’appel de fonds a atteint 200 000 $ !

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Mise à jour (27 janvier)

L’appel de fonds ‘Welcoming a New Era’ était clos depuis le 31 décembre, quand un donateur (qui préfère rester anonyme) a décidé de porter le montant total des dons à 200 000 dollars : « On y est presque et je souhaite qu’on les atteigne ! » a-t-il expliqué. Marci, directrice du développement de TPRF, a eu une bonne surprise en recevant ce courriel : « C’est une belle façon de conclure l’immense élan de générosité qui s’est manifesté tout au long de l’appel. Merci infiniment à tous ceux qui ont participé ! »

Message précédent (16 janvier)

Grâce à tous ceux qui soutiennent la Fondation Prem Rawat (TPRF), l’appel de fonds ‘Welcoming a New Era’ a atteint 192 794 $ à la fin de l’année 2016, dépassant l’objectif initial des 150 000 $. Cela va permettre à la fondation caritative de renforcer sa mission afin d’aider les gens à vivre dans la dignité, la paix et la prospérité.

Au total, 1 107 donateurs ont répondu à l’appel, dont 7 personnes qui ont offert 47 000 $ en “fonds de contrepartie”.

La présidente de TPRF, Daya Rawat, s’en félicite : « Non seulement nous allons pouvoir commencer l’année en faisant avancer de nombreux projets et actions, mais cet élan reflète la direction, l’énergie et l’engagement de milliers de sympathisants à travers le monde. »

Parallèlement à l’appel de fonds, une action de sensibilisation était menée sur les réseaux sociaux. Les sympathisants ont par ailleurs reçu quatre emails de Daya, accompagnés d’une vidéo expliquant les différents moyens déployés par TPRF pour aider à construire un monde de paix, personne après personne. On peut toujours les regarder ci-dessous.

« Un grand merci à tous ceux qui nous ont soutenus, conclut Daya. En partageant cette vision que la paix est essentielle pour chaque individu, nous représentons une grande force en faveur de la paix dans ce monde chaotique. »

Ce qu’est le cœur


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L’éducation pour la paix à l’université

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Food for People:
Entretien entre Prem Rawat & Burt Wolf

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Rétrospective de l’année 2016

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Népal : l’aide alimentaire de TPRF parvient à une école isolée

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Les jeunes enfants qui ont bénéficié du programme Food for People (FFP) au Népal ne connaissent plus la faim.

En l’absence de toute subvention gouvernementale, le directeur de l’école primaire Ganesh à Salampur, un petit bourg de montagne au Népal, a sollicité de l’aide pour nourrir les vingt-deux enfants de son village. Certains d’entre eux devaient faire jusqu’à quatre heures de marche quotidiennes aller et retour, le long de chemins escarpés, pour bénéficier des repas équilibrés de la cantine FFP à Tasarpu. Une quinzaine d’élèves seulement étaient scolarisés, et la plupart d’entre eux quittaient la classe en avance pour s’occuper de leur prochain repas.

Les parents travaillent dur pour cultiver les champs sur des terrains rocailleux et des pentes abruptes. Impossible de faire pousser des récoltes plus de quelques mois par an. Les autres métiers sont rares, en dehors de quelques emplois à temps partiel d’ouvriers agricoles.

Les conditions sont devenues encore plus dramatiques depuis 2015, après les dégâts causés par des séismes à répétition.

Désormais, les parents sont soulagés, car ils savent que leurs enfants recevront au moins un bon repas par jour à l’école.

Depuis décembre 2016, des porteurs se rendent quotidiennement à pied à l’école Ganesh pour apporter aux enfants les repas préparés à la cantine FFP. Ces livraisons, qui s’effectuent dans des containers en métal et dans de bonnes conditions d’hygiène, s’ajoutent à celles vers les collèges de Mahakali et de Mahakal depuis 2015. Au total, FFP sert aujourd’hui plus de 1 600 repas par jour aux enfants du Népal.

Comme dans les autres établissements, la fréquentation à l’école primaire Ganesh a immédiatement augmenté, le niveau d’attention aussi, et la santé des écoliers s’est améliorée. Les 22 enfants du village vont régulièrement à l’école et y restent toute la journée.

« Cela nous a beaucoup aidés et apporte de nombreux avantages, témoigne Tikram Tamang, président du comité de gestion de l’école. Merci à la Fondation ! »

En 2016, le programme FFP a servi 379 472 repas aux enfants et aux anciens, au Népal, en Inde et au Ghana, en hausse significative depuis 2015.

À Boston : projection d’Inside Peace, un documentaire sur le PEP

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Thom Adorney, autrefois professeur, aujourd’hui photographe et conseiller pédagogique, anime bénévolement le Programme d’éducation pour la paix (PEP). Depuis quelques mois, il est également responsable des projections pour le Studio View Productions qui a réalisé le documentaire Inside Peace (La paix à l’intérieur). Ce film raconte l’histoire de trois criminels confrontés depuis toujours à la violence, la toxicomanie et la pauvreté. Les ateliers de paix, qu’ils suivent dans une prison du Texas, leur permettent de se découvrir en tant qu’êtres humains, de changer leur vision de la vie et de se reconstruire à l’intérieur.

Le documentaire, plusieurs fois primé, a été projeté en avant-première, en octobre, au cinéma New England à Boston, et a reçu de très bonnes critiques. Sur les 130 invités qui ont assisté à la projection, il y avait une trentaine de responsables locaux et gouvernementaux : le gouverneur du Massachusetts, le lieutenant-gouverneur, le maire de Boston, des législateurs, des shérifs, des conseillers-psychologues et des responsables éducatifs dans les prisons, entre autres. Plusieurs personnes qui ont fait de la prison étaient également invitées.

Le public était enthousiaste et de nombreux spectateurs, bouleversés par le film, ont exprimé le désir d’en savoir plus sur la paix intérieure et le PEP.

Voici quelques initiatives prises à l’issue de la projection :

Au centre carcéral du comté de Plymouth (PCCF)
La directrice des services d’éducation a emmené cinq de ses collègues voir Inside Peace ; tous ont été très impressionnés : « Ce film est étonnant ! Pourquoi ne propose-t-on pas le PEP dans toutes les prisons du Massachusetts ? Ce documentaire et le programme vont provoquer un raz de marée. » Une nouvelle équipe du PEP les a rencontrés, ils ont pris date pour une projection et ont commencé à présenter le PEP depuis décembre 2016.


Au département des services de réhabilitation sociale

La commissaire aux services de réhabilitation sociale, qui n’avait pu assister à la projection, a souhaité voir le film. Nous lui avons envoyé le DVD et étudions actuellement avec elle les suites à donner.

Au State House
Le 7 février, au State House, trois législateurs du Massachusetts ont organisé une projection du film pour leurs collègues et le personnel. À cette occasion, le député Kay Khan et le secrétaire de la sécurité publique, Daniel Bennett, ont pris la parole pour dire tout le bien qu’ils pensaient d’Inside Peace, de l’importance du PEP et de programmes similaires, essentiels dans la réhabilitation des détenus.

L’intérêt suscité par la projection à Boston montre qu’Inside Peace est un fantastique ambassadeur du PEP. Ceux qui ont vu le film en parlent dans leurs réseaux, entraînant une prise de conscience sur la nécessité d’une éducation à la paix.

Lettre du Ghana : « Je suis une étoile grâce au Programme d’éducation pour la paix »

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Le Programme d’éducation pour la paix (PEP) a été bien accueilli au Ghana. Le gouvernement a donné son aval pour que ce cours inédit soit proposé dans toutes les prisons du pays. Il a lieu actuellement dans sept d’entres elles et permet aux détenus comme aux personnels des prisons de découvrir leurs ressources intérieures. David Agbley a assisté à un PEP durant dix semaines au centre de détention pour séniors d’Accra. Voici ce qu’il écrit à la gardienne qui a animé l’atelier qu’il a suivi.

Chère Madame,
J’espère que vous allez bien. Je suis très heureux de vous écrire cette lettre pour vous parler de ma vie.

Avant, je pleurais jour et nuit. Pourquoi ? À cause de qui j’étais et de mon histoire. Depuis vingt ans, je n’ai eu personne vers qui me tourner. Je n’ai ni mère, ni père, ni frère, ni sœur. Ma vie n’avait pas de sens. Quand j’y réfléchissais, j’avais l’impression de ne pas exister. J’avais envie de baisser les bras, de mourir.

Je me disais que je voulais passer ma vie en prison car c’était comme si ma vie était finie. Mais Dieu travaillait pour mon bien. Le jour où j’ai commencé le Programme d’éducation pour la paix, ma vie a totalement changé. Maintenant, je suis en paix.

Tout va bien, et je remercie Dieu pour ma vie. Grâce à ce Programme d’éducation pour la paix, je sais maintenant que même si je n’ai ni mère, ni père, ni frère, ni sœur, j’ai la vie. La joie et la paix vivent en moi et je peux faire quelque chose de bien. Merci beaucoup de m’avoir fait connaître ce programme.

Pour terminer, je voudrais vous rappeler quelque chose que Prem Rawat a dit dans un atelier du PEP, qui a tout changé pour moi. Il a dit qu’il y a une attirance naturelle pour la paix en chaque être humain. Il faut donc répondre à cette nécessité, car sinon, quoi qu’on fasse, l’histoire de notre vie sera incomplète. Merci pour ce programme. Je l’ai pris à cœur car il a transformé ma vie.

Je suis maintenant une étoile… une étoile qui brille car mon avenir est lumineux.

Merci, merci.
David Agbley.

Note de l’éditeur : après avoir écrit cette lettre, David s’est engagé comme bénévole pour animer le PEP auprès de ses camarades détenus.


Le PEP en Inde : « Unique à bien des égards »

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Au cours de ses quinze années d’expérience dans les ressources humaines, Jyoti Singh a conduit divers projets et utilisé de nombreux programmes. Elle vit actuellement à Bangalore, en Inde, et est bénévole pour le Programme d’éducation pour la paix (PEP) dont elle anime et coordonne les activités dans le sud de l’Inde. Elle apporte aussi son soutien à ceux qui souhaitent démarrer un PEP dans le pays.

C’est magnifique de voir l’intérêt croissant que suscite le PEP ici, et son retentissement sur tant de gens. Récemment, j’ai conduit un atelier à Moradabad, près de New Delhi, pour plus de 100 personnes qui veulent animer un PEP là où il n’existe pas encore. Toutes sont en contact avec les responsables d’organisations qui souhaitent le proposer.

De mon côté, je n’ai eu aucune difficulté à convaincre de nombreux organismes. Là encore, des personnes de toutes origines l’ont chaleureusement accueilli. À Bangalore, j’ai présenté cette formation dans plusieurs lieux, notamment à la Container Corporation of India (Concor), une importante entreprise nationale de fret et stockage, à l’école de commerce GEMS et au ministère des Forêts de Karnataka. Et dans ces trois organisations, des personnels et étudiants l’ont suivie.

En tant qu’animatrice, je trouve stimulant qu’aucune classe ne ressemble à une autre, bien que le contenu soit le même partout. Chaque personne est spéciale, et j’ai l’impression à chaque séance que c’est la première fois que je l’anime.

Mr. Rajat G., directeur adjoint et coordinateur PEP à la Concor, ne tarit pas d’éloges : « Le PEP est unique à bien des égards. Il aide les gens à penser à eux. Nous avons envie de connaître les autres, mais se connaître soi-même ne nous vient pas à l’esprit. Notre entreprise offre de nombreux programmes, mais le PEP est différent et de grande valeur. »

L’école de commerce GEMS encourage l’excellence et développe des qualités de leader. Le directeur du département de gestion, M. Nehruji, a donné son aval pour cette formation, car elle invite les étudiants à s’appuyer sur leurs forces innées.

Au cours des temps de réflexion, plusieurs de ces jeunes adultes ont confié qu’ils vivent tellement sous pression qu’ils en oublient parfois d’apprécier la beauté de la vie. Au fur et à mesure des ateliers, ils ont constaté que Prem Rawat les aidait à se rappeler de toujours se sentir reconnaissants d’être en vie, malgré leur stress.

Je comprends tout à fait ce qu’ils ressentent. Les paroles de Prem Rawat dans les vidéos m’aident, moi aussi, à me rappeler combien la vie est précieuse. Je le remercie beaucoup d’avoir mis en place ces ateliers.

 

Vidéo de l’intervention de Prem Rawat à la TsiBA, Capetown, Afrique du Sud

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Prem Rawat s’adresse aux étudiants qui suivent le Programme d’éducation pour la paix (PEP) à la Tertiary School in Business Administration, à Cape Town. La TSiBA est une école de commerce réputée dont l’objectif est d’offrir aux jeunes de milieux défavorisés, l’opportunité de devenir dirigeants d’entreprise. Sa philosophie est d’éduquer à la fois « le cœur, les mains et l’esprit ».
(Vidéo sous-titrée en français)

La Fondation Prem Rawat aide les rescapés de l’ouragan en Haïti

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Une jeune femme de 19 ans, sans domicile après le passage de l’ouragan, s’inscrit auprès d’Americares pour recevoir une aide médicale. (Photo : Nadia Todres)

Suite à l’ouragan Matthew qui a ravagé Haïti le 4 octobre dernier, la Fondation Prem Rawat (TPRF) a recueilli de nombreux dons pour aider les habitants. 5 000 dollars ont ainsi pu être reversés à Americares, avec qui TPRF travaille depuis longtemps et qui est très présent sur le terrain.

Photo : Ashley Canchola

Les besoins étaient immenses. Dans les deux départements de Grand’Anse et du Sud, plus de 200 000 maisons ont été très endommagées ou détruites. Plus de 1 000 personnes sont mortes, et l’ONU évalue à 1,4 million ceux qui ont besoin d’une aide humanitaire.

Les fonds de TPRF ont servi à procurer des soins de santé vitaux et des médicaments qui ont pu sauver des vies. Ces dons, additionnés à d’autres, ont permis aux unités médicales mobiles de soigner 32 522 personnes atteintes de pathologies allant de la déshydratation au choléra.

L’une de ces patientes, âgée de 19 ans, vit toujours avec ses parents dans les ruines de leur maison. Quand il pleut, ils vont se réfugier sous le marché couvert. En décembre, quand elle est tombée malade à cause de ces terribles conditions de vie, une unité médicale mobile est venue jusque chez elle, dans la petite ville de Roche-à-Bateau, avec des médecins et des médicaments. Americares est également en train de remettre sur pied plusieurs cabinets médicaux, et travaille avec les responsables haïtiens pour mettre en place un projet national de traitement et de prévention du choléra.

« Sans le précieux soutien de TPRF, nous ne pourrions vraiment pas accomplir ce travail ! », reconnaît Vicky Markham, directrice de la fondation Partnership for Americares.

Une radio du Colorado parle de l’éducation pour la paix

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Le 21 février, KGNU, une radio associative affiliée au réseau public national, qui diffuse autour de Denver et Boulder (Colorado), a parlé du Programme d’éducation pour la paix (PEP) et du documentaire Inside Peace* dans son programme d’infos, Morning Magazine. Dans le Colorado, le PEP est présenté dans différentes institutions.

Extrait du reportage de KGNU :

Une prison au Texas est le dernier endroit où l’on puisse imaginer que le pouvoir de la paix transforme la vie des gens. C’est pourtant ce que montre un tout nouveau documentaire, Inside Peace, avec un programme d’éducation pour la paix à la prison d’État Dominguez à San Antonio au Texas. (…) David Sigee, l’un des prisonniers de ce documentaire devenu animateur, explique le profond retentissement qu’a eu ce stage sur lui : « C’était comme lutter contre le feu avec de l’eau, au lieu de lutter avec du feu. Ils nous ont montré de l’amour et pas de la colère. C’est ce qui a brisé la glace et nous a intéressés, moi et les autres gars qui ont commencé la formation… Ça nous a captivés. »

Lire l’article sur le site de KGNU et écouter de courts extraits audios du compte-rendu complet ici.

* La paix à l’intérieur.

 

Qu’est-ce qui différencie la Fondation Prem Rawat des autres organismes caritatifs ?

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Mary Wishard, responsable de la communication et des médias pour la Fondation Prem Rawat (TPRF), a répondu dernièrement à cette question posée par une grande fondation qui souhaitait lui attribuer une subvention. La réponse qu’elle a donnée peut intéresser tous ceux qui soutiennent TPRF.

Qu’est-ce qui différencie la Fondation Prem Rawat des autres organisations caritatives ?

Bien que TPRF soit une petite fondation, elle est portée par de nombreuses personnes dans une cinquantaine de pays qui soutiennent le travail de son fondateur. Une grande partie de cette aide est apportée par des bénévoles qui offrent leurs compétences et lui consacrent du temps. C’est aussi une entreprise virtuelle qui n’a pas de locaux. Ces deux facteurs lui permettent de maintenir des frais généraux réduits.

Les trois principes qui gouvernent TPRF sont la Dignité, la Paix et la Prospérité. Nous considérons ceux pour qui nous travaillons dans le respect de leur dignité d’êtres humains, et non comme des personnes démunies. Nos programmes sont conçus pour répondre aux besoins humains fondamentaux et permettre à chacun de surmonter les difficultés auxquelles il est confronté.

Avec le programme Food for People* (FFP), nous nous sommes rendu compte que des changements importants se produisaient dans les villages, en offrant chaque jour aux enfants et aux adultes en mauvaise santé un repas chaud et équilibré. Les dirigeants locaux participent aux décisions sur les moyens à mettre en œuvre pour que tout le village soit partie prenante. Ce modèle de développement local basé sur l’autonomie rend leur fierté aux habitants et assure la pérennité du programme.

Grâce au Programme d’éducation pour la paix (PEP), des gens du monde entier et de toutes conditions sociales, brillants hommes d’affaires, jeunes étudiants ou détenus, découvrent leur force intérieure et leur liberté de choix. Ils trouvent la plénitude en eux-mêmes, individuellement. À l’image des enfants qui sont nourris grâce à Food for People, ils retrouvent leur dignité en comprenant leur nature profonde d’êtres humains.

Ces programmes n’offrent pas seulement de la nourriture ou une formation, ils permettent à leurs bénéficiaires de puiser dans leurs ressources, intarissables aussi longtemps qu’ils choisissent de les utiliser.

* Des repas pour tous.

Afrique du Sud : l’éducation pour la paix, au centre Sebokeng Youth Advisory

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Cette nouvelle vidéo montre le retentissement du Programme d’éducation pour la paix (PEP) au centre Youth Advisory de Sebokeng en Afrique du Sud. Ce sera le premier « webisode » d’une série de courtes vidéos sur le même thème, en Afrique du sud et d’autres pays.

En savoir plus sur le PEP au Centre de Sebokeng ici. Lire les dernières infos et projets en Afrique du Sud ici.

Cette vidéo sera bientôt sous-titrée dans d’autres langues.

“Un très beau cadeau” : comment Food for People a permis à Suraj de réussir

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Il y a quelques années, à Bantoli en Inde, Suraj a été le premier à réussir l’examen qui conclut dix années d’études et à poursuivre au-delà. Lors d’un entretien qu’il a accordé au centre Food for People (FFP) de son village, il explique que ce programme alimentaire l’a aidé à réussir ses études et à améliorer sa vie quotidienne.

En quoi le programme FFP vous a-t-il permis de réussir à l’école ?

J’ai toujours voulu faire des études, mais la situation financière de mes parents ne le permettait pas. En venant ici (au centre FFP) régulièrement, j’ai été encouragé. Manger un bon repas par jour m’a donné des forces et j’ai pu aller à l’école.

Dans mon village, on ne nous encourage pas à faire des études, on nous incite plutôt à travailler dur, labourer la terre et faire des travaux de force. Mais un jour, des gens instruits sont venus nous voir au centre, et j’ai remarqué qu’ils vivaient très bien. Ça m’a donné de l’élan pour étudier moi aussi. Je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? »

Qu’avez-vous appris sur la propreté en venant ici ?

À la maison, on ne nous disait jamais de nous laver les mains avec du savon avant de manger. J’ai appris tout ça ici. On ne pouvait pas manger si on ne s’était pas lavé les mains. Et après le repas, on devait encore se les laver méticuleusement avant de repartir. C’est une habitude que j’ai conservée.

Comment se passent vos journées maintenant ?

Je vais au lycée à vélo, à 14 km d’ici. Si j’ai le temps, je fais un saut au centre FFP pour surveiller le repas des petits ou donner un coup de main aux bénévoles. Quelquefois, je photographie les enfants ou je les interviewe sur FFP et sur leur vie quotidienne pour réaliser des reportages. Je travaille aussi la terre, j’étudie, et j’ai un emploi à temps partiel.

Quels changements avez-vous observés au village depuis l’ouverture du centre ?

Avant FFP, bien peu d’enfants fréquentaient l’école et, s’ils y allaient, ils arrêtaient en huitième année. Les enfants labouraient les champs et menaient une vie très simple.

Des changements commencent maintenant à se faire sentir. Les enfants veulent aller au bout des études secondaires et avoir un travail. Ils veulent s’instruire. Leur mentalité a changé. Ils pensent qu’ils réussiront dans la vie s’ils travaillent dur et apprennent.

La télévision et le vélo se répandent aussi au village. Quand j’étais petit, on allait à l’école à pied, et ce n’était pas facile.

Comment voyez-vous l’avenir ? Quels sont vos projets pour aider votre famille et le village ?

Je veux simplement être une bonne personne. C’est tout. Tout le monde désire gagner de l’argent, mais si ce n’est pas pour avoir une belle vie, à quoi ça sert ? Pour moi, que je gagne de l’argent ou pas, je désire avoir une belle vie et suffisamment d’argent pour subvenir aux besoins de ma famille.

J’espère que la prochaine génération pourra s’instruire et réussir dans la vie. J’aimerais que les gens du village soient unis et qu’ils trouvent la paix.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Je tiens à remercier tous ceux ici qui prodiguent de l’amour aux enfants. Ils m’ont beaucoup appris. Les enfants apprennent aussi de leur exemple.

Des enfants timides se mettent à parler lorsqu’ils fréquentent FFP, ils s’ouvrent et commencent à s’exprimer. Au village, ça n’arriverait pas, les gens crient tout le temps après les enfants. Alors ils se renferment et ne parlent pas. Ici, c’est tout le contraire.

La première fois que je suis venu manger, je ne parlais à personne. J’avais peur de tout. Mais avec le temps, j’ai acquis de l’assurance. Aujourd’hui, on peut me demander n’importe quoi, je peux tenir une conversation. C’est un énorme changement pour moi.

FFP m’a beaucoup soutenu. Ça a été un très beau cadeau qui m’a permis de m’instruire et de grandir.

Sans FFP, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui.

Bientôt une nouvelle vidéo sur Suraj et le programme FFP en Inde.


Marcia Loft, bénévole de la Fondation Prem Rawat : “Une petite étincelle dans le grand ciel du Montana”

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Marcia Loft dirige une association d’étudiantes à l’Université de l’État de Washington, à Seattle (États-Unis). Elle est massothérapeute à temps partiel au Tennis Club et aura bientôt son diplôme de professeur de yoga. Cette maman de quatre beaux enfants est également bénévole de la Fondation Prem Rawat (TPRF) en tant que responsable et rédactrice de l’équipe “Donner en l’honneur ou en souvenir de quelqu’un”.

J’ai grandi sous le grand ciel bleu du Montana qui a un dicton : “Si vous voulez qu’un travail soit bien fait, faites-le vous-même”. Eh oui, c’est une femme du Montana qui vous parle – indépendante, autonome et têtue ! Ce credo fonctionne particulièrement bien quand vous êtes au milieu de la cambrousse où il n’y a vraiment pas grand monde pour vous aider. On est bien loin du travail d’équipe que j’ai appris avec les bénévoles de collecte de fonds pour TPRF !

Nous rédigeons des lettres de remerciement aux donateurs – la plupart du temps pour des dons en l’honneur de quelqu’un ou en souvenir d’un être cher. C’est un geste d’une telle tendresse et si sincère ! Récemment, nous avons reçu un don à l’occasion d’un 90e anniversaire et un autre d’une grand-mère dont la petite-fille de 10 ans désirait faire un don aux enfants souffrant de malnutrition en Inde. Elles ont fait des recherches, exploré plusieurs options, avant d’arriver sur le site de TPRF qu’elles ont retenu pour faire ce don.

Ce geste m’a beaucoup touchée, pour plusieurs raisons. D’abord, l’exemple que cette grand-mère donne à sa petite-fille en menant avec elle toute une série de recherches afin de répondre à un besoin de ce monde. Ensuite, le fait que dans leur liste, TPRF se retrouve en tête des organisations à but non lucratif ; ce qui montre que l’intégrité de notre travail a une bonne présence en ligne. Enfin, la compassion d’une petite fille de 10 ans qui veut aider d’autres enfants à recevoir la nourriture et l’éducation dont ils ont besoin, tout en soutenant la communauté dans son ensemble. J’adhère vraiment à cette démarche. C’est avec une grande joie que nous avons joint à notre lettre de remerciement des photos du programme Food for People* en Inde, où leur don a été envoyé. Je suis vraiment reconnaissante de participer à ce type d’actions qui rendent ces mises en relation possibles.

Quand mes enfants étaient petits, je m’étais fixé comme objectif de faire une chose par jour pour soutenir ce travail depuis mon petit coin du monde. Cette attitude m’a permis de développer des compétences que je n’aurais pas eu l’occasion de parfaire autrement. Je me suis tenue au courant des nouvelles technologies (en commençant par l’Apple II+ ☺️), ce qui m’a amenée à tisser des liens avec de nombreuses personnes dans le monde entier et me sentir rattachée à une communauté mondiale. Une formation à la diversité, l’appréciation et le respect de tous sont les cadeaux que l’on reçoit lorsqu’on fait du bénévolat pour TPRF.

Je suis toujours aussi indépendante et autonome, et oui, un tantinet têtue aussi, mais ma devise a un peu changé : « Si vous voulez aimer ce que vous faites, avoir une profonde fierté dans votre travail, de l’inspiration et sentir que vous êtes en pleine évolution, essayez le travail en équipe ! »

C’est très valorisant d’être bénévole dans une organisation aussi incroyable. Je me sens reliée à quelque chose de plus grand que moi qui vis dans le confort de ma propre maison, comme une petite étincelle dans cet immense ciel nocturne.

En savoir plus sur le bénévolat pour TPRF ici.

 
* Des repas pour tous.

“De la lumière derrière les barreaux” : un documentaire sur le Programme d’éducation pour la paix dans une prison portugaise

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Light behind bars (“De la lumière derrière les barreaux”) raconte comment des détenues de la prison de Tires, au Portugal, ont changé après avoir suivi un Programme d’éducation pour la paix (PEP) en prenant conscience du gâchis provoqué par leurs actes passés.

La visite de Prem Rawat occupe aussi une place importante dans ce court documentaire, lorsqu’il s’adresse à ces femmes de manière émouvante, en les invitant à trouver par elles-mêmes la paix intérieure.

Réalisé par le célèbre journaliste et auteur Marquès Fernandes, et filmé par Felipe Martins et Carla Quirino, Light behind bars est un témoignage poignant sur l’espoir.

Ce documentaire est une production indépendante de la Radio-Télévision du Portugal (RTP), le service public de la télévision portugaise, qui l’a diffusé dans tout le pays.

Il est sous-titré en anglais (voir ci-dessus), et bientôt dans d’autres langues.

Pour visionner avec les sous-titres en anglais – ou dans d’autres langues dès qu’elles sont disponibles – assurez-vous que le ‘Closed Captioning’, ou sous-titres CC, soit activé.

Les paramètres CC sont visibles sur les écrans d’ordinateurs en bas à droite de la vidéo :


Les paramètres CC sont visibles sur l’écran des téléphones portables en bas à droite de la vidéo :

Programme d’éducation pour la paix à la prison de Fresno : les détenus y prennent goût

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Michel Klamph, responsable des émissions mensuelles du PEP pour la Fondation Prem Rawat, a récemment interviewé Scott Polenz, qui habite Fresno, en Californie. Psychothérapeute, il consacre son temps libre à l’écriture, aux arts, à la musique et la cuisine. Depuis son cancer, il essaie de vivre à fond chaque journée : « Si j’éprouve de la gratitude, je sens que j’avance dans la bonne direction. »

Comment avez-vous été amené à vous engager dans le PEP ?

Je n’arrivais pas à trouver des gens pour m’aider à démarrer un PEP dans ma région. Jusqu’au jour où Sally Weaver, animatrice bénévole du PEP à Thousand Oaks en Californie, m’a contacté par mail pour me dire qu’elle était en relation avec des prisons d’État. C’était le coup de pouce qu’il me fallait ! Nous sommes allés rencontrer des responsables de réinsertion sociale dans plusieurs prisons, j’ai saisi la balle au bond et je me suis lancé.

J’ai animé un premier PEP à la prison d’État de Valley à Chowchilla. Et peu après, deux autres PEP à la prison d’État de Pleasant Valley à Coalinga et à la prison d’État d’Avenal. La stagiaire qui m’aide à animer les ateliers depuis 2015 est très heureuse d’y participer.

On m’a demandé également d’animer un PEP spécialement pour les anciens soldats détenus à Chowchilla. Et j’en commence un autre pour un groupe plus élargi le dimanche soir.

À Chowchilla, les ateliers du PEP s’enchaînent. Une fois les dix séances terminées, nous recommençons une nouvelle formation. La liste d’attente est longue. Tous se passent le mot. C’est vraiment super. Les participants ne manquent pas, et ça c’est formidable !

Comment les participants réagissent-ils aux ateliers ?

C’est vraiment étonnant. Il y en a bien qui viennent là pour obtenir une remise de peine. C’est à la quatrième ou cinquième semaine qu’on perçoit l’évolution : les détenus se rendent compte que les ateliers leur apportent quelque chose d’essentiel. Ils sont enthousiastes et impatients. Ils sont déjà en rang quand j’arrive !

Il y a un ton particulier dès le premier soir, qui évolue au cours des dix semaines. Ils ont toute une semaine entre deux ateliers pour réfléchir, lire les articles qu’on leur donne, discuter entre eux. Il y a aussi le bouche à oreille qui fonctionne lors des promenades dans la cour.

Des participants m’ont confié que ce programme avait transformé leur vie au quotidien. Ils peuvent donner des exemples précis de situations où leurs comportements et leurs réactions résultent de ce qu’ils ont entendu et ce qu’exprime Prem Rawat dans les vidéos sur les différents thèmes abordés chaque semaine – comme la force intérieure, la plénitude et l’estime de soi.

Ils prennent cela très à cœur. Et c’est contagieux. Lors des moments réservés à la réflexion, ils parlent de ce qu’ils ont compris. Des mains se lèvent, puis d’autres. La discussion s’anime entre participants. J’adore ça. Et moins j’en dis, plus ils s’expriment. C’est l’esprit du programme. C’est super.

Quels conseils donneriez-vous à un futur animateur du PEP ?

Je n’aime pas donner de conseils mais je dirais qu’il faut bien savoir dans quoi on s’embarque et pourquoi on le fait. Être conscient aussi de l’impact que cela peut avoir sur les différentes personnes qui vont entendre parler de la paix qu’on peut ressentir en soi.

Au début, je n’étais pas très à l’aise pour animer un groupe de cinquante personnes. Mais c’est de plus en plus facile avec le temps. Soyez vrai, c’est tout.

Merci d’avoir partagé votre expérience avec nous.

C’était un plaisir. Dans mon métier de psychothérapeute, je rencontre beaucoup de gens qui ruminent leurs problèmes entre chaque séance, alors qu’avec le PEP, c’est très différent et beaucoup plus léger. Je me réjouis de la chance que j’ai de pouvoir apporter un peu d’amour et de bonne humeur autour de moi.

Photo à la Une : Dave Coppedge

 

Le Programme d’éducation pour la paix s’invite à Madrid, au Forum mondial de la paix

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Tomás del Arco, bénévole de la Fondation Prem Rawat (TPRF), supervise le Programme d’éducation pour la paix (PEP) en Espagne. Il a récemment représenté le PEP à Madrid, lors du premier Forum mondial sur la violence urbaine et de l’éducation pour la coexistence et la paix.

Sous le slogan, “Madrid, capitale de la paix”, la ville a accueilli le Forum qui s’est tenu, du 19 au 21 avril, à La N@ve, un lieu culturel prestigieux.

Le Forum a rassemblé des dirigeants internationaux, des universitaires, des membres d’ONG et d’autres institutions, pour réfléchir aux causes de la violence urbaine et pour mettre en avant des solutions.

L’idée a germé lors d‘une réunion entre les maires de Madrid et de Paris, Manuela Carmen et Anne Hidalgo, peu de temps après les terribles attentats de novembre dans la capitale française. Le PEP a fait partie des 90 programmes retenus par les organisateurs du Forum, sur les 350 proposés.

Un honneur pour l‘équipe du PEP invitée à cet événement inauguré par le roi d‘Espagne Felipe VI. Pendant trois jours d‘activités non-stop, se sont tenus des sessions d‘information, des tables rondes, des ateliers, des concerts, des discours, un mini-marathon pour les enfants… Parmi les participants, entre autres, des personnalités et des représentants politiques de Belgique, du Brésil, du Canada, des États-Unis, du Guatemala, d‘Italie, du Maroc et de Thaïlande.

Trente de ces dirigeants ont suivi une présentation du PEP, pendant laquelle Chris Fisher, une bénévole du PEP à Madrid, a expliqué comment cette formation aide les gens à vivre plus paisiblement en Espagne, et plus généralement dans le monde. Ensuite, quelques vidéos du PEP ont été projetées, suivies d’une séance de questions-réponses et d’une discussion ouverte. Une rencontre dynamique lors de laquelle certains ont exprimé leur désir d’en apprendre davantage sur le moyen de trouver la paix dans un monde de confusion et de violence.

L‘atelier a pris fin sous les applaudissements et les remerciements des participants, comme on peut le voir sur les photos. Le Forum a été l’occasion d‘établir des contacts avec d‘autres associations qui œuvrent pour la paix.

Alberto Guerrero et Elena Lopez, responsables de la Fédération espagnole des clubs et centres Unesco (FECU), ont signé un accord de coopération future avec le Programme d‘éducation pour la paix. Isber Sabrine, président de Heritage for Peace (Patrimoine pour la paix), a manifesté de l’intérêt pour le PEP comme outil permettant d’aider les enfants et les jeunes Syriens à retrouver leur dignité et renouer avec les valeurs humaines. Deux enseignants ont également demandé comment démarrer un PEP dans leur établissement pour en faire bénéficier des jeunes gens menacés d‘exclusion.

Nous sommes restés en contact avec plusieurs personnes qui souhaitent organiser un PEP au sein de leur structure. Cette formation n’exige aucune qualification préalable et est accessible à n’importe quel établissement ou association qui désire la mettre en place.

Tous ces dirigeants qui tentent d‘apporter des solutions à la violence représentent un immense espoir. La paix est une possibilité bien réelle pour chaque être humain. La grande force du PEP, c’est qu’il participe à la construction d’une coexistence pacifique au sein de la diversité sociétale.

Les deux photos ci-dessus © Casa de S.M. el Rey.

En Colombie, le PEP panse les blessures de la guerre

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Marian Masoliver, réalisatrice, est en Colombie avec Simon Edwards pour filmer l’effet du Programme d’éducation pour la paix (PEP) sur les anciens soldats, les victimes et tous ceux qui ont été touchés par cinquante ans d’une guerre civile qui vient de se terminer. Dans ce blog, elle raconte sa visite dans le village de montagne d’Ituango.

Après sept heures de voyage en plein vent sur des routes de montagne, avec une vue à couper le souffle, nous arrivons enfin à destination, tard dans la nuit.

Ituango est un village niché au cœur de la chaîne de montagnes de la région d’Antioquia, dans la Colombie profonde. Épuisés, nous arrivons dans des ruelles sombres (l’électricité est plus rare que dans les grandes villes), accueillis par une pluie battante.

Au lever du jour, le petit village grouille déjà de vie : des vachers chevauchent leur monture et une caravane de camions transportant toutes sortes de matériaux file à toute allure. Les indigènes de Jaidukama déambulent dans leurs costumes traditionnels bigarrés, égayant le village de leurs couleurs. Ils nous racontent qu’il leur faut deux bonnes journées de marche pour parcourir le chemin depuis leur ferme jusqu’au village. Certains empruntent les autobus “chiva” qui les conduisent jusqu’au bout de la route dans une région sauvage, où ils poursuivent leur voyage à dos de mule.

Tout cela forme une tapisserie vivante, pleine de sons, de couleurs et de joie.

Nous avons dormi quatre nuits à Ituango. Si je n’avais pas connu l’histoire tragique de cette région, je ne l’aurais jamais imaginée, car les Ituanguins sont des gens généreux et gentils.

Et pourtant, contrairement à d’autres parties de la Colombie, ce village a cruellement souffert de la guerre. Sa position stratégique en a fait un lieu de trafic de drogue et de production de cocaïne que se disputèrent la guérilla et les groupes paramilitaires durant des décennies.

Notre petite équipe de la Fondation Prem Rawat (TPRF) est là pour animer le Programme d’éducation pour la paix (PEP) dans l’école du village et filmer son impact sur les participants. Habituellement présenté sous la forme de dix ateliers, le PEP se déroule ici en trois jours, avec des extraits de conférences données par le fondateur de TPRF, Prem Rawat, traitant de sujets tels que l’espoir et la paix.

En filmant les témoignages des participants pendant ces trois jours, nous pénétrons dans leur vie. Ce qu’ils révèlent de leur passé est bouleversant : ils ont vécu de terribles drames durant cette guerre. Nous ressentons aussi leur volonté de guérir de leurs traumatismes.

Et en effet, les ateliers semblent les aider à reconstruire une force intérieure dont nous espérons qu’elle leur permettra de prendre un nouveau départ.

« Ce que fait Prem Rawat, c’est de l’altruisme. Je voudrais l’inviter à venir rencontrer les victimes et les survivants. », nous dit un enseignant. « Nous avons tous besoin d’entendre son message. Il n’y a pas “d’ennemis”, car c’étaient nos amis et nos familles qui faisaient cette guerre. Elle nous a tous atteints. »

Mercedes, une élève de 15 ans, fait ce commentaire : « C’est comme si je découvrais un autre moi. Pour la première fois de ma vie, je ressens une paix et une plénitude. C’est ce que je recherche depuis douze ans. » Je suis aussi impressionnée par la clarté et la sagesse de trois jeunes filles de 16 ans : « La paix se trouve en nous et, pour qu’elle se manifeste dans notre communauté, nous devons d’abord la ressentir individuellement. Le PEP est très utile pour nos familles et la communauté. Nous avons tous trop souffert. »

La directrice de l’école a, elle aussi, donné son avis sur le PEP : « C’est un outil important pour les enseignants. On nous a laissé panser nos plaies tout seuls, alors qu’on aurait eu besoin d’aide pour pouvoir bien faire notre métier. Il faut prendre soin de la santé mentale et affective des enseignants. Le PEP nous a été d’un grand secours, il peut encore nous aider car si nous excellons dans l’art de la guerre, nous ne sommes pas experts dans celui de la paix. »

Le soir, on entend la musique traditionnelle “ranchera” résonner dans toutes les tavernes. Les rues sont pleines de jeunes gens, de couples, de familles et d’enfants.

Mais le seul bruit qui nous dérange provient de la fourgonnette qui nous réveille à 5 heures du matin pour annoncer aux villageois la messe de 5 h 30. Il est clair que leur foi les a aidés à traverser ces temps difficiles quand ils n’avaient rien d’autre à quoi se raccrocher.

En leur faisant mes adieux, je ressens leur tristesse. Ils ont tellement soif de paix. Ils nous disent qu’ils veulent continuer à apprendre ce qu’enseigne Prem Rawat.

Cette volonté qu’ils ont de s’épanouir, de rechercher la joie malgré tant de difficultés, m’a profondément marquée.

Au final, des graines de la paix ont été plantées ici et cette expérience d’Ituango me remplit d’humilité.

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