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À Soweto, l’enthousiasme pour le Programme d’éducation pour la paix ne cesse de grandir

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Prem Rawat a reçu un accueil chaleureux à Soweto, en Afrique du Sud, où il a parlé devant des centaines de participants au Programme d’éducation pour la paix (PEP).

Soweto, une banlieue noire de Johannesburg, a connu des heures difficiles. Sa population a joué un rôle majeur dans la lutte contre l’apartheid, avec à sa tête Nelson Mandela et Desmond Tutu. Toutefois, l’insuffisance des infrastructures, la surpopulation, le chômage, la pauvreté et la violence sont toujours là.

Le ministère du Développement social, dont la mission est d’aider les gens pauvres et vulnérables et de leur procurer une vie meilleure, propose le PEP depuis quelque temps. Animateurs et participants en constatent ses bienfaits.

Prem Rawat Soweto PEPLors du deuxième forum sur la paix organisé le 2 décembre par la ville de Johannesburg, Prem Rawat a participé à une table ronde avec des animateurs du PEP. « Le comportement des élèves change. Toute leur vie change, a rapporté l’un d’eux. Des gens pleins de reconnaissance m’ont confié que le PEP avait aidé des membres de leur famille à solutionner les problèmes qu’ils avaient depuis des années et à commencer à se sentir en vie. » Un autre animateur a constaté : « Le PEP transforme les gens et ils sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser. »

Prem leur a dit qu’il travaillerait avec la Fondation Prem Rawat pour les aider à développer ce programme : « Je vous remercie pour tout ce que vous faites de bien, pour toutes les vies que vous transformez. »

Soweto PEPPlus tard dans la journée, il a prononcé le discours d’ouverture du forum devant plus de 700 participants, le double de l’année précédente.

« Le Programme d’éducation pour la paix change des vies, non seulement en Afrique du Sud mais partout dans le monde, parce qu’il s’adresse à vous en tant qu’être humain, a-t-il dit. Qui êtes-vous ? Si vous ne voyez que vos problèmes, vous ne saurez pas qui vous êtes. Où est la paix ? Dans les montagnes ? Non, elle est dans le cœur de chaque être humain, là où le courage réside – le courage d’aller des ténèbres vers la lumière, de la haine vers le pardon. »

Puis Prem s’est servi d’histoires et de métaphores pour encourager chacun à exploiter ses ressources intérieures, à cultiver la liberté, la clarté, l’amour, la bienveillance et la paix dans sa vie.

Debbie Raphuti

Debbie Raphuti

Ce message a touché Debbie Raphuti, membre du Parlement sud-africain, qui est montée sur scène peu après : « Merci de ce message fort sur les choix et le pouvoir que nous avons. Aujourd’hui, nous avons tous le pouvoir de choisir la paix. Choisissons-la. Moi, je choisis la paix. Nous ne devrions pas avoir peur. Nous devrions avoir la paix intérieure. Nous pouvons changer la société. » Puis Debbie s’est portée volontaire pour devenir animatrice du PEP.

Les discours étaient ponctués par des intermèdes musicaux et des danses, un “poème pour la paix” et une prestation du chœur des anciens combattants.

Peu après le forum, beaucoup de ceux qui y assistaient ne tarissaient pas d’éloges à propos du PEP et de la manifestation.

« Après avoir participé au PEP, j’ai compris que la chose la plus importante dans ma vie est d’aimer le souffle qui me maintient en vie chaque jour », a déclaré Kabelo Padi.

« Ce à quoi j’ai assisté m’a époustouflé, et les mots de Prem étaient très inspirants », a ajouté Pontsho.

« J’ai appris à trouver la paix en moi, à m’aimer et à respecter les autres », a confié Matlakala.

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Lors de cette visite en Afrique du Sud, Prem Rawat s’est aussi rendu à la TSiBA, une école de commerce de Cape Town, pour s’adresser aux étudiants.

L’année prochaine, TPRF prévoit de renforcer son partenariat avec la ville de Johannesburg et avec d’autres organisations de la région pour que le PEP puisse toucher de plus en plus de gens.

Prem Rawat Soweto PEP

 

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Regarder la nouvelle vidéo : “Empowering People”

Émission spéciale TV : “Pratiquer la paix” avec Burt Wolf et Prem Rawat (mise à jour)

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Prem Rawat et Burt Wolf. Photo avec l’aimable autorisation de Mary Rozzi (maryrozzi.com).

Le 5 janvier : L’émission intitulée Practicing Peace with Burt Wolf and Prem Rawat*, sera diffusée sur les douze stations de PBS aux États-Unis, entre le 7 et le 12 janvier 2016. Vérifiez votre programmation locale pour connaître les dates et heures précises. Plus d’informations :

Une nouvelle émission avec Prem Rawat, fondateur de la Fondation Prem Rawat (TPRF), est diffusée sur le réseau de PBS aux États-Unis.

Au cours de l’émission d’une durée d’une heure, le célèbre journaliste Burt Wolf explore le thème de la paix individuelle avec Prem Rawat, ainsi que les travaux des prix Nobel de la paix, Linus Pauling, primé pour son travail sur la vitamine C, et Jean-Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge. Le but de l’émission est « d’expliquer comment le cerveau fonctionne et comment les forces négatives influent sur notre comportement », précise Burt Wolf.

Ambassadeur de la paix reconnu par de nombreuses organisations internationales, Prem Rawat s’adresse à des centaines de milliers de personnes chaque année, lors de conférences qu’il donne à travers le monde. Au cours de l’émission spéciale, « Prem nous explique comment pratiquer la paix dans notre vie, rapporte Burt Wolf. Il utilise des histoires faciles à comprendre et toujours drôles. Vous finissez par les retenir et vous pouvez les appliquer dans votre vie quotidienne. »

* Pratiquer la paix avec Burt Wolf et Prem Rawat.

Regarder la bande-annonce de 30 secondes :

 

 

Québec : l’édition 2015 du Concert pour la paix recueille 1 000 dollars pour TPRF

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Le 28 novembre 2015, plus de 150 personnes ont assisté au troisième concert annuel pour la paix à Hudson, au Québec, alors que d’autres étaient sur une liste d’attente.

Les deux premiers Concerts pour la paix avaient profité à plusieurs organismes caritatifs : Santropol Roulant, qui fournit des repas aux personnes âgées, NOVA Hudson, un service de soins à domicile, et TPRF. Cette année, les recettes ont été partagées entre le “Hudson Village Theatre”, une institution à but non lucratif, et TPRF. Le concert a été précédé d’une courte vidéo sur le programme Food for People et l’aide apportée au Népal après le tremblement de terre, ainsi que d’une brève présentation du Programme d’éducation pour la paix.

Organisé par les amis de TPRF à Montréal (et produit par Sonja Ball et Jennifer Boire) en collaboration avec Hudson Village Theatre, l’événement a permis de récolter plus de 1 000 dollars pour TPRF, après déduction des frais. Pour la troisième année consécutive, Jacques Nolin – de la société Jarislowsky Fraser Limited – a été particulièrement généreux.

Paris se remettait à peine des attaques terroristes du 13 novembre, et des avions de combat menaient des frappes au Moyen-Orient. Le moment choisi pour le Concert pour la paix ne pouvait pas être plus opportun, ont souligné les organisatrices. Pour Sonja, on devrait peut-être laisser la peur et la haine de côté pour se concentrer sur les possibilités très réelles de paix.

Le concert a commencé en douceur avec la harpiste classique Ian Hepburn, accompagnée du flûtiste Alain Lauzon. L’ambiance a commencé à monter quand le talentueux pianiste de jazz Charles Guerin et le contrebassiste Adrian Vedady ont joué “A Whole New World”, la chanson du film Aladdin de Disney, et le public a été conquis par la suite du programme : au son des flamboyantes percussions de David Devine et Michel Tordjman, une reconstitution de la scène de Star Wars dans laquelle Dark Vador et Luke Skywalker, portant des masques fluorescents, luttent avec leurs sabres de lumière.

Quebec Concert for Peace

En seconde partie, le spectacle a repris avec le guitariste de flamenco, Michael Laucke, accompagné d’une danseuse et d’un percussionniste. Mais le clou de la soirée fut le duo de Leslie Snooky Alston et Mike Dozier chantant les plus beaux airs souls de R&B, tels que “What’s Going On” et “Soul Man”. Mike Dozier est revenu seul sur scène, habillé en Ray Charles (veste dorée et lunettes noires), pour chanter quatre de ses plus grands succès.

Sonja Ball, l’une des organisatrices du concert, elle-même artiste accomplie, a rejoint Dozier sur scène avec Leslie Snooky pour interpréter “Smile” et quelques-unes de ses nouvelles chansons. Le spectacle s’est terminé avec “Because”, l’une des célèbres chansons des Beatles, reprise par quasiment tous les musiciens et saluée par une standing ovation.

« La salle était enflammée, raconte Kalina Skulkas, la directrice du Hudson Village Theatre. Les artistes avaient été vraiment bien choisis et les messages, tout comme les vidéos sur la Fondation et la paix, étaient très appropriés et réconfortants en ces temps difficiles. »

« Je suis toujours ravi de ces concerts, avec le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien, a déclaré Denis Cadieux, responsable du son, car j’ai la sensation de faire quelque chose de bien. J’espère que ça aide à cultiver ce sentiment de paix dont le monde a bien besoin. »

Un autre commentaire de Lauren, étudiante : « Je pense que la paix est un sujet de conversation mais que personne ne fait jamais réellement quelque chose pour y parvenir. Il est difficile d’imaginer qu’on puisse, en tant qu’individus, instaurer la paix. Mais je pense que ce concert est un bon moyen de rassembler tout le monde et de donner de l’espoir.  »

Pour d’autres photos du concert, voir la page Facebook du Concert pour la paix.

Inde : le Bureau central de la soie tisse des liens avec le Programme d’éducation pour la paix

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Reine des textiles, la soie est devenue synonyme de confort et d’élégance. En Inde, c’est une industrie majeure, soutenue par le ministère du Textile à travers le Bureau central de la soie. Le Programme d’éducation pour la paix (PEP) y rencontre un vif succès.

India Silk Board PEP« Ce Programme a non seulement permis aux participants de faire leur introspection afin de découvrir la paix intérieure, mais il leur a aussi donné de l’assurance », a déclaré le Dr B.S. Angadi, directeur technique du Bureau de la soie, qui trouve les employés maintenant mieux organisés, plus méthodiques dans leur travail, et plus détendus. « Le message de ce programme est primordial pour tous les êtres humains », a-t-il conclu.

L’année dernière, les bénévoles de la Fondation Prem Rawat (TPRF) ont pris contact avec des cadres de cet organisme pour proposer le PEP. Considérant qu’un tel programme pourrait beaucoup apporter au personnel, la direction du Bureau de la soie a décidé de l’intégrer dans son service de développement et de formation.

« C’est le premier PEP en Inde du Sud qui était organisé avec un nombre très réduit de bénévoles de TPRF », indique Jyoti Singh, qui coordonne le PEP dans la région.

India Silk Board PEPAu départ, le Bureau de la soie a offert à 40 employés la possibilité de suivre la formation à son siège de Bangalore. Constatant son impact sur les participants, la direction l’a proposé à un plus grand nombre dans quatre autres succursales de Bangalore et de la région. Au total, 152 employés l’ont suivi. D’autres établissements à travers le pays devraient en bénéficier prochainement.

Les ateliers interactifs du PEP sont basés sur les conférences données par Prem Rawat à travers le monde ; ils ont pour objectif d’aider ceux qui y participent à prendre conscience de leur propres ressources, telles que la force intérieure et l’espoir.

Lors des moments de réflexion aménagés pendant les dix séances, les participants ont fait part de leurs impressions. Voici quelques témoignages :

« Le PEP m’aide à connaître le vrai sens de la vie. Je réfléchis profondément à ce que signifie être un être humain. »

« Ce programme rend simple ce qui est compliqué. Merci à M. Prem Rawat de faire connaître son message partout dans le monde. »

« J’ai pas mal de route à faire tous les jours pour me rendre au bureau et le comportement des gens au volant me désespère souvent. Ça me met de mauvaise humeur. Mais après avoir écouté M. Prem Rawat, j’ai réalisé que si je me sens bien, je peux mieux gérer ça. Et si quelqu’un me coupe la route, ça m’est égal. Il faut donc que chaque jour, je me sente bien intérieurement. Alors tout ira bien. »

« J’aime ce programme parce qu’il explique exactement ce qui manque aujourd’hui dans le monde. Tout ce qui est dit dans ce message est vrai et très pratique. »

La campagne “Offrir aux gens les moyens d’agir” a recueilli 195 276 dollars

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Grâce à la générosité de 981 donateurs – dont 7 d’entre eux s’étaient engagés à doubler la mise dès les premiers 50 000 $ – la Fondation Prem Rawat (TPRF) a collecté un total de 195 276 $ lors de sa campagne “Offrir aux gens les moyens d’agir”.

Ce montant, qui dépasse largement l’objectif initial de 150 000 $, va permettre à TPRF d’innover davantage et de poursuivre ses programmes qui ont des répercussions importantes dans la vie des gens.

« Un grand merci pour votre soutien, a déclaré Daya Rawat, présidente de TPRF. Cette année est le 15e anniversaire de TPRF, et vos dons vont permettre à la Fondation d’aider toujours plus de gens à vivre dans la dignité, la paix et la prospérité. »

Durant cette campagne de décembre, TPRF a réalisé quatre vidéos montrant les actions qui ont pu être menées grâce aux dons :

“Offrir aux gens les moyens d’agir”

Cette vidéo présente le travail de TPRF qui soutient des millions de personnes à travers le monde afin qu’elles vivent dans la dignité, la paix et la prospérité.

 

“Le Choix : le Programme d’éducation pour la paix à la prison de Zonderwater”

Comment le Programme d’éducation pour la paix transforme la vie de détenus à la prison de Zonderwater en Afrique du Sud.

 

“L’histoire de Rajendra”

Grâce au programme Food for People au Népal, Rajendra est le premier de son village à avoir réussi l’examen d’entrée à l’université.

 

“La paix est inévitable” (bande-annonce)

Un bref aperçu d’un documentaire en cours de réalisation où de jeunes membres d’un gang en Équateur disent pourquoi le message de Prem Rawat les inspire à changer de vie.

 

Ghana : l’école d’Otinibi ouvre un nouveau bâtiment

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Depuis l’arrivée du programme Food for People* (FFP) en 2012 à Otinibi, le nombre d’élèves a doublé et dépasse désormais les 700 enfants. Pour répondre à cette demande, trois nouvelles classes de maternelle ont été inaugurées le 29 janvier dernier, en présence d’élèves, de parents et de personnalités locales.

Otinibi Schol Ribbon Cutting L’année dernière déjà, l’école était devenue trop petite pour accueillir tous les inscrits et des classes se tenaient souvent à l’extérieur, à l’ombre des arbres pour se protéger du soleil tropical brûlant.

Le centre FFP procure des repas équilibrés quotidiens à tous les élèves. Jusqu’à l’ouverture de la cuisine, beaucoup d’entre eux n’avaient d’autre choix que d’aider leurs parents dans les carrières de pierres pour gagner de quoi se nourrir. Maintenant qu’ils n’ont plus ce souci, ils peuvent aller à l’école et se concentrer sur leurs études.

Outre la santé, la réussite scolaire est aussi en progrès. L’an dernier, 80 % des élèves d’Otinibi ont réussi l’examen national d’entrée dans le secondaire.

Lors de l’inauguration des nouvelles classes, nombre de personnes présentes ont salué le rôle positif du centre FFP sur la communauté.

« Je remercie la Fondation Prem Rawat, son fondateur, les donateurs et le personnel de la cuisine, a dit Samuel Osam, un parent d’élève. La qualité de la nourriture du centre est la raison évidente de l’amélioration du niveau scolaire des élèves. Mes enfants sont en meilleure santé, et je peux épargner l’argent que j’aurais dépensé en nourriture. »

Parmi les dignitaires présents à l’inauguration se trouvaient le chef d’Otinibi, Nii Kwei Djan Mansa, le député Alhaji Amadu Sorogho, le directeur exécutif de la ville Franklin Anku et la directrice régionale Elisabeth Oduro Mensa.

* Des repas pour tous.

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Vidéo : Entretien avec Prem Rawat et Lumka Ngxoli

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Prem Rawat et Lumka Ngxoli

Dans cette interview diffusée récemment sur la chaîne sud-africaine Cape Town TV, Prem Rawat, le fondateur de TPRF, parle de sa passion pour la paix, du succès du Programme d’éducation pour la paix (PEP), de Food for People* et de bien d’autres choses encore.

L’interview réalisée par Lumka Ngxoli, qui a elle-même suivi un PEP, a été filmée au TSiBA College de Capetown, une école de commerce réputée où Prem Rawat a parlé récemment de la paix aux étudiants. Vous pouvez lire le compte-rendu de cette manifestation ici.

Voir la vidéo de cette interview à Cape Town TV ci-dessous (en anglais) :

 

* Des repas pour tous.


Inde : des cliniques ambulantes soignent les yeux de milliers de villageois

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Cet hiver, la Fondation Prem Rawat (TPRF) a parrainé quatre cliniques ambulantes dans quatre États du nord-est de l’Inde, dispensant des soins ophtalmologiques gratuits à près de 5 180 personnes. La plupart doivent parcourir des kilomètres à pied pour se rendre dans des villages où des équipes de médecins les accueillent, heureux d’offrir leur temps et leurs compétences.

Un grand nombre de patients sont reconnaissants pour les traitements qu’ils reçoivent. « Je n’ai pas de mots pour exprimer ma gratitude pour les organisateurs. Merci beaucoup », a dit Ved Prakash, qui s’est rendu au dispensaire de Bairawas, au Rajasthan.

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Bhunnerri Devi fait partie des 3 714 personnes qui ont bénéficié de lunettes gratuites : « Je suis tellement heureuse d’avoir pu venir et être aidée. Maintenant j’y vois clair. »

Avant l’arrivée des cliniques, des bénévoles s’étaient rendus dans les villages pour distribuer des dépliants annonçant les consultations gratuites.

« C’est très beau de voir que dans le monde d’aujourd’hui, il y a encore des gens prêts à donner de leur temps pour frapper aux portes et informer de ces consultations gratuites. Cela me touche vraiment », témoigne Kamla, 60 ans, qui habite Bapas, dans l’État du Haryana.

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Pour la treizième année consécutive, TPRF parraine ces dispensaires ambulants en Inde, un pays qui détient le triste record de la plus forte proportion d’aveugles dans le monde. Selon l’OMS, 90 % des 285 millions de personnes qui souffrent d’une déficience visuelle, vivent dans la pauvreté. Mais environ 80 % de ces problèmes oculaires peuvent être évités ou guéris avec les techniques modernes mises en oeuvre dans les cliniques de TPRF.

Le Dr Vibhor Gupta a constaté leur impact. Bénévole depuis sept ans, il confie aimer travailler avec cette Fondation et espère continuer. « Merci à tous les donateurs et les bénévoles », conclut-il.

TPRF travaille en partenariat avec deux ONG indiennes pour l’organisation de ces dispensaires : la Fondation Premsagar et Raj Vidya Kender.

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Le “Pouvoir des gens” : des initiatives individuelles recueillent près de 100 000 $ pour TPRF

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Chaque année, des sympathisants du monde entier organisent des collectes de fonds de manière indépendante et recueillent ainsi des sommes importantes pour la Fondation Prem Rawat (TPRF). En 2015, elles ont permis de réunir près de 100 000 dollars pour les programmes de TPRF. Citons parmi les principales :

Un vide-grenier en Californie

Ventura yard sale fundraiser

Un gala au profit de TPRF à Londres

Event Mudubi

Une garden-party en Caroline du Nord

Ron and Rachel Clearfield

Un concert pour la paix au Québec

Quebec Concert for Peace

Un concert pour la paix au profit du Bangladesh et du Népal, à Londres

Celebrate Life Events Photo by Nitesh Mistry

Ces manifestations se font grâce au “People Power” – le pouvoir des gens qui font appel à leur imagination, leur talent et leur enthousiasme pour soutenir la Fondation. La vidéo ci-dessous en donne un aperçu.

 

L’équipe des collectes de fonds individuelles de TPRF propose son aide aux personnes qui souhaitent monter ce genre d’actions. « Organiser des manifestations de ce type est plus facile qu’on ne le croit, indique Candice Wilmore, une bénévole de l’équipe. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour proposer vos idées, vos projets, ou pour poser des questions. Si vous avez envie de collecter des fonds pour TPRF, nous sommes là pour vous aider ! »

Pour plus d’informations et de conseils, rendez-vous sur la page “Financement et sensibilisation”.

Oregon : une vidéo de TPRF en salle de cinéma

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Deux cinémas indépendants dans l’Oregon montrent en première partie de séance, une vidéo produite par la Fondation Prem Rawat, Your Secret Weapon (Votre arme secrète). Ce film très court rappelle que chacun a le pouvoir de choisir « la paix plutôt que le chaos, l’amour plutôt que la haine, le respect au lieu du mépris et la clarté à la place de la confusion ».

Depuis décembre 2015, cette vidéo est projetée au cinéma Palace de Silverton.

« Beaucoup de films et de jeux vidéo sont basés sur la violence, explique Stu Rasmussen, le propriétaire du Palace, un cinéma d’une capacité de 300 places. Le message de cette vidéo offre un joli contrepoint et un conseil simple sur la façon dont chacun peut avoir un impact dans ce monde compliqué. » D’après lui, de nombreux spectateurs ont apprécié l’initiative : « Nous avons eu beaucoup de retours positifs, et même les applaudissements du public durant les deux premières semaines. »

L’idée vient de Mickael Finkelstein, un bénévole de TPRF qui habite depuis longtemps à Silverton : « J’ai vu le potentiel de cette vidéo, elle tient vraiment la route face aux bandes-annonces hollywoodiennes. Elle est différente, pas fabriquée. Chaque fois que je viens dans ce cinéma, j’ai un grand plaisir à la voir. »

Clinton TheatreDepuis, une autre bénévole de TPRF a suivi son exemple. Grace Karen Sweet a contacté Lani Jo Leigh, la directrice du fameux cinéma Clinton Street à Portland et, depuis fin février, la vidéo est projetée avant le début des films. « J’ai décidé de la diffuser parce qu’elle véhicule un beau message », confie Lani Jo.

Your Secret Weapon est sortie en septembre 2015, à l’occasion de la Journée internationale de la paix initiée par l’ONU. Depuis, elle a été vue 3,5 millions de fois via Facebook et YouTube.

Vous pouvez la regarder en cliquant sur le lien ci-dessous.

Afrique du Sud : “Comment le PEP a changé ma vie”

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Mothobi Tlale, 23 ans, anime des PEP dans le quartier Phiri de Johannesbourg.

J’écris ceci pour vous raconter comment le Programme d’éducation pour la paix a transformé ma vie.

Pour moi, devenir adulte n’a pas été facile car j’ai dû quitter mes parents très tôt pour vivre avec mes deux sœurs. Étant le seul garçon à la maison, je subissais beaucoup de pression : celle de ma famille, de mes amis et de tous ceux qui m’entouraient. Au cours de ma dixième année de scolarité, je me suis mis à fréquenter des garçons pas très recommandables pour avoir l’air d’être dans le coup. J’ai commencé à me droguer, pour faire comme eux. Très vite, je suis devenu toxico et ma vie a basculé.

À partir de là, j’ai volé de l’argent et continué à prendre encore plus de drogue. Je critiquais tout le monde, moi seul avais compris ce qu’était la vie, et puis je me suis finalement rendu compte que je ne savais pas qui j’étais. Lorsqu’enfin je me suis posé de vraies questions, j’ai été désespéré par ce que j’étais en train de faire de ma vie.

Mothobi

Mothobi Tlale (deuxième à partir de la gauche sur la photo) faisait partie de la poignée d’animateurs du PEP qui ont récemment rencontré Prem Rawat en Afrique du Sud.

Après mon bac, j’ai décidé de prendre une nouvelle direction et j’ai créé le Phiri Youth Club. J’ai arrêté la drogue et me suis mis à la combattre dans mon quartier où c’est un énorme problème. J’ai mis au point une formation de “dynamique de vie” et je me suis découvert des talents artistiques. Mon association s’occupe d’art et d’actions culturelles. J’essaie de faire quelque chose pour ma communauté.

Mothobi

Mothobi anime un cours du PEP à Johannesbourg.

Il y a un peu plus d’un an, j’ai assisté à une présentation du PEP et j’ai vu avec bonheur ma vie se transformer à nouveau, mais en mieux. Au début, je ne comprenais pas ce qu’on m’enseignait car je pensais que la paix était quelque chose de matériel, mais petit à petit, j’ai pris conscience des besoins fondamentaux des êtres humains. Maintenant, je sais qu’il n’y a pas besoin de chercher la paix à l’extérieur, parce qu’elle est déjà en moi.

Depuis que j’ai démarré le PEP, ma vie s’est transformée, dans le sens où j’apprécie tout le temps le fait d’être en vie. C’est ça l’important. Je respire, et c’est merveilleux. Prem Rawat a changé ma vie, et maintenant je veux changer celle des autres. Alors je suis devenu animateur bénévole du PEP dans mon quartier. Et franchement, ça change la vie des gens. Je suis tellement heureux de les aider à mieux comprendre ce qu’est la paix et à la vivre. Ils apprécient énormément ce programme.

Sur le terrain au Ghana : un rapport de Bobby Hendry (1re partie)

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Bobby Hendry supervise la planification des repas, l’hygiène et les procédures pour le programme Food for People (FFP)*. Après sa dernière visite du centre d’Otinibi au Ghana, il raconte.

Il fait très chaud et humide quand j’arrive un soir à l’aéroport de Kotoka. Dans la journée c’est encore pire. La saison des pluies va débuter dans un peu plus d’un mois.

Ghana

Bobby Hendry (à gauche)
avec des employés du centre FFP.

La première chose que je demande à Sam Koti Dsene, le responsable du centre qui est venu me chercher à l’aéroport, c’est : « Comment ça va ici au niveau économique ? » « Très mal », me répondit-il. Les taux d’intérêts s’envolent vers les 33-34 %.

Le taux de change est plus favorable qu’avant, mais comme les prix ont augmenté, on ne sait pas si la parité sera maintenue pour les dons, ou si l’aide financière de TPRF va devoir s’accentuer.

En arrivant au centre FFP, on voit tout de suite qu’il est bien géré. L’ambiance est détendue. Sam fait un excellent travail en tant que gestionnaire.

GhanaLe bâtiment dédié à l’hébergement du personnel est maintenant terminé, avec deux nouvelles pièces construites au-dessus des trois premières. C’est un bel édifice bordé de massifs et de fleurs qui se sont joliment épanouies.

J’arrive juste à la fin du premier service du déjeuner (aujourd’hui il y en a deux, car c’est la semaine du sport de l’école).

Les enfants ont changé depuis ma dernière visite. Ils sont beaucoup plus ouverts, ils rient et s’amusent en faisant la queue devant le réfectoire. Les garçons font du foot et portent tous les maillots du club de Barcelone. Je demande à certains qui sont attablés s’ils pensent qu’ils vont gagner aujourd’hui. Tous répondent par un “oui” enthousiaste et je poursuis en leur demandant comment ils peuvent gagner alors que Lionel Messi, le joueur vedette du Barça, ne joue pas dans leur équipe ce jour-là puisqu’il est toujours en Espagne. Les filles éclatent de rire et tout à coup les garçons ont l’air un peu moins sûrs d’eux.

Ghana568 repas sont servis ce jour-là, en majorité aux enfants, et d’autres sont livrés à domicile à 44 personnes âgées et malades.

Malheureusement, l’élevage de poulets a été fermé en raison d’un nombre important de cas de grippe aviaire. La grippe ne provenait pas de nos poulets, mais d’une zone proche où se trouvaient de nombreuses fermes. Le gouvernement ghanéen a interdit tout transport de volailles. Pour protéger les bénévoles et les enfants, Sam et le conseil d’administration ont décidé de mettre fin à cette activité. Nous la reprendrons si la situation s’arrange.

En raison des chaleurs extrêmes, les récoltes sont faibles à la ferme. Seuls les choux et les piments Scotch Bonnet, très piquants, poussent. Pour l’instant, on est obligé d’acheter les produits localement, mais on recommencera à planter lorsque la saison des pluies reviendra.

C’est une bonne chose de voir les congélateurs pleins de poissons fumés et de poulets achetés quand les prix étaient bien plus bas.

Comme c’est le 10e anniversaire du programme FFP, Francis Ahore, un bénévole de TPRF qui vit à Accra, est là pour filmer une interview.

GhanaFrancis dirige le Peace Education Program (PEP)** au Ghana. Il me raconte que ça se passe bien et qu’à la prison, les détenus reçoivent une attestation de participation lorsqu’ils ont suivi les dix ateliers. À l’occasion des fêtes du dixième anniversaire, un repas préparé spécialement pour eux au centre FFP a été livré à la prison pour être servi aux 200 participants au Programme. Francis explique que la chaîne de télévision nationale souhaite couvrir ce qui se passe avec le PEP et FFP. La synergie entre ces deux programmes de TPRF très différents est vraiment intéressante.

Le PEP est maintenant présent dans cinq prisons, dont deux d’Accra. Et ce n’est pas fini : TPRF, en partenariat avec l’association ghanéenne locale Asomdwee Nsem, a reçu l’autorisation de la Direction générale de l’administration pénitentiaire du Ghana, de proposer le PEP dans les 45 prisons du pays.

À suivre, la deuxième partie de cet entretien, également dans les chroniques du blog.

* Des Repas pour tous.
** Programme d’éducation pour la paix.

Inde : l’éducation pour la paix chez Telerad Tech

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Jyoti Singh a plus de 15 ans d’expérience dans la gestion des ressources humaines, de projets et de programmes. Elle vit à Bangalore, en Inde, et est bénévole du Programme d’éducation pour la paix (PEP) dont elle facilite et coordonne les ateliers en Inde du Sud. Elle apporte aussi son soutien à ceux qui souhaitent organiser un PEP dans leur région.

Telerad IndiaTelerad Tech est l’une des sociétés mondiales les plus importantes dans la radiologie et la technologie des soins de santé. Au siège de Bangalore, les employés travaillent sans relâche pour développer un logiciel qui permettra de sauver des vies. Et pourtant, malgré leurs horaires surchargés, ils ont trouvé le temps de suivre les ateliers du PEP dispensés sur le site de leur entreprise.

À l’invitation des responsables de l’entreprise, nous avons animé un programme avec 25 participants, dont beaucoup nous ont fait des retours très positifs.

Telerad IndiaLes cours se sont déroulés pendant dix jours, à raison d’une heure par jour. Parmi les participants, il y avait des ingénieurs informatiques, des responsables des ressources humaines, des personnels administratifs et des médecins. Les temps de réflexion durant les séances ont permis à chacun d’échanger leurs points de vue et leurs idées intéressantes. Une réflexion est revenue souvent : les conseils et les histoires que donne Prem Rawat dans les vidéos ont eu des retombées très concrètes dans leur vie.

Leur attention et leur envie d’apprendre ont rendu les cours très agréables pour les bénévoles.

Le thème du second atelier est “L’appréciation”. Dans l’une des vidéos, le directeur RH Dhanjay Singh a trouvé l’histoire que raconte Prem « belle et forte ». « On a tous des points faibles, a-t-il ajouté, mais cette histoire me fait comprendre que nous pouvons les transformer en belles qualités dans nos vies. »

Le quatrième atelier est consacré à “La conscience de soi”. L’un des participants a confié que ça l’avait aidé à voir les points communs entre les personnes plutôt que leurs différences : « À partir de maintenant, je crois que je vais me présenter en disant simplement : “Je suis un être humain”. »

Telerad IndiaAu fur et à mesure des cours, nous avons pu voir grandir le désir de nombreux participants de se connaître davantage et de comprendre comment ils peuvent ressentir la paix dans leur vie. Ils ont demandé à voir des vidéos et des articles supplémentaires pour les montrer à leurs collègues et leur famille. Certains ont exprimé le souhait d’animer un PEP dans leur entreprise.

« Le Programme d’éducation pour la paix est une excellente initiative pour aider l’humanité dans le monde troublé d’aujourd’hui », a déclaré l’un d’eux.

Je ne peux dire mieux, et c’est une joie pour moi et les autres bénévoles de proposer cette formation ici, en Inde.

FFP au Ghana : rapport de Bobby Hendry (2e partie)

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Bobby Hendry supervise la planification des repas, l’hygiène et les procédures pour le programme Food for People* (FFP). Voici la seconde partie de son rapport.

(Pour voir la première partie, cliquer ici.)

L’un des principaux objectifs de ce voyage est d’étudier la requête d’une école qui souhaite que ses élèves puissent profiter du centre FFP.

Les parents, le personnel de l’école et le nouveau chef d’Otinibi, Nii Kweidza Mansa III, le fils du chef précédent, sont tous d’accord pour accueillir les élèves.

Otinibi school tour

Bobby Hendry, au milieu sur la photo

Nous avons donc rencontré le directeur de l’école, Zenabu Iddrisu, et un responsable, Mohammed Aminu Ali, qui nous ont appris qu’environ 110 enfants défavorisés et des orphelins fréquentent aujourd’hui cette école.

On l’appelle “L’école islamique”, bien qu’elle soit fréquentée par des enfants de confessions musulmane et chrétienne. Créée il y a quatre ans par un philanthrope vivant aux États-Unis, elle est agréée et supervisée, comme toutes les écoles et universités du pays, par le service de l’Éducation du Ghana et par le ministère de l’Éducation.

Nous expliquons aux responsables de l’école que le centre FFP aide les enfants pauvres et les adultes, sans considération de race ou religion, et qu’il ne peut répondre aux demandes alimentaires spécifiques dictées par une religion, quelle qu’elle soit. Par exemple, que nous ne pourrions pas satisfaire une demande de viande halal.

M. Ali est content que j’ai soulevé cette question et n’y voit aucun problème ni rien à changer. Lui-même a mangé quelquefois au centre. « La cantine FFP est très bien », dit-il.

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Le lendemain matin, je me rends à l’école avec Sam et Francis, deux bénévoles de TPRF.

Elle est à environ 300 mètres du centre. Le bâtiment, de construction très simple, est à côté d’un grand terrain de jeu poussiéreux. Sur un côté, on a creusé des fondations pour la construction du futur lycée. Actuellement, l’école accueille des enfants à partir de la maternelle, jusqu’à l’âge de douze ans.

Nous avons fait le tour de tous les enseignants et des élèves, de la maternelle aux plus grandes classes. Tout à coup, en parlant à la directrice et aux professeurs, j’aperçois les tout-petits qui s’échappent de la maternelle et courent vers le terrain de jeu. Je préviens la maîtresse de cette évasion massive. Elle leur crie de rentrer dans la classe. Je suis moi-même grand-père et impressionné de voir de si jeunes enfants obéir si vite.

Mme Iddrisu nous montre les pupitres vides dans les salles de classe. Elle nous dit qu’avec la permission de manger au centre, beaucoup plus de parents enverraient leurs enfants à l’école. Actuellement, ils sont nourris de manière très irrégulière, car leurs repas doivent être payés par leurs parents ou leurs professeurs.

Otinibi school tourEn quittant l’école, nous apercevons une petite cabane en bois délabrée, sans toit, d’où s’échappe une odeur pas très agréable. Je demande à Sam ce que c’est. C’est un urinoir pour les garçons. Pour donner une idée de la pauvreté ambiante, je prends une photo.

L’école est pauvre mais l’ambiance est bonne et elle semble bien tenue.

Je n’ai donc aucune hésitation à recommander que le centre FFP accueille ces élèves pour manger.

Restez connectés sur tprf.org/fr/ pour plus d’informations concernant l’inclusion de cette école au FFP.

    Photo 08-03-2016, 10 26 57 10.IMG_5497 Photo 08-03-2016, 09 35 50

    * Des repas pour tous.


    Un détenu témoigne de la force du PEP dans sa vie

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    Un détenu raconte comment le Programme d’éducation pour la paix (PEP) l’a aidé à percevoir la vie sous un autre angle. Il a envoyé son récit à TPRF, en demandant de conserver l’anonymat.

    Toute ma vie je me suis senti différent, pas comme les autres, comme si quelque chose me manquait.

    À 12 ans, j’ai quitté l’école car je pensais qu’en travaillant je me sentirais mieux.

    J’aimais beaucoup ma famille, mais je suis parti de chez moi à l’âge de 18 ans, car je pensais que c’était mieux pour moi de vivre seul.

    À 19 ans, cette solitude m’a pesé, alors je me suis marié.

    À 20 ans, j’ai acheté une maison, car je pensais que je serais plus heureux si je n’avais pas à payer un loyer.

    À 21 ans, je suis devenu père. Mon mariage ne marchait pas très bien et je pensais qu’un enfant serait la solution.

    Désormais j’avais un fils, une maison et beaucoup de factures à payer. Alors j’ai trimé. J’ai fait plein d’heures supplémentaires, je travaillais même les week-ends, presque tout le temps.

    J’ai vécu comme ça pendant des années. J’ai acheté plusieurs voitures, mais je n’en étais jamais content. Quand j’avais une jeep, je désirais une voiture de sport. Quand j’avais une voiture de sport, je voulais une voiture plus confortable.

    Je n’étais jamais content de ce que j’avais. Il me manquait toujours quelque chose.

    À 28 ans, je me suis séparé de ma femme. Je pensais que le fait de m’être marié très jeune m’avait empêché de faire ce que je voulais. Et qu’en étant seul, je pourrais faire de nouvelles expériences qui me satisferaient.

    grassUn an après notre séparation, le célibat ne me convenait plus. J’étais habitué à vivre avec une femme. J’ai pensé que je n’avais pas rencontré la bonne personne et qu’avec une autre, ce serait mieux.

    J’ai donc commencé à fréquenter une autre femme et, à 30 ans, je me suis marié pour la deuxième fois. J’ai eu une nouvelle maison et une nouvelle personne avec qui vivre, mais rien n’avait changé, il me manquait toujours quelque chose.

    J’adorais mon fils. J’aimais ma famille. Mais à nouveau, je n’étais pas heureux. Ma vie ne me semblait pas remplie.

    À 39 ans, j’ai commis un crime d’une extrême gravité. C’est pourquoi je suis en prison. Je m’attends à une peine de plusieurs années.

    Derrière les barreaux, j’ai longuement réfléchi à ce que j’avais fait. J’ai reconstitué le fil des événements cent fois dans ma tête. Je pensais constamment à ce qui m’avait conduit à accomplir cet acte et au temps que j’allais passer en prison.

    Quand je sortirai, j’aurai 60 ans. Tant de temps écoulé et perdu. Je vais probablement perdre tout ce que je possède et tous mes proches.

    J’étais persuadé qu’on ne pouvait pas se sentir bien en prison, que c’était normal d’être désespéré.

    J’ai assisté au premier atelier du Programme d’éducation pour la paix par curiosité. J’y suis retourné pour le deuxième cours, puis le troisième, et j’ai continué d’y aller car ce que j’y entendais me parlait.

    Les sujets abordés m’ont permis de comprendre les situations que j’ai vécues. J’ai pensé que si j’avais su plus tôt ce que j’ai appris durant le PEP, ma vie aurait été tout autre. Puis l’idée m’est venue qu’il n’était peut-être pas trop tard pour changer.

    J’ai regardé la vie sous un angle différent. Avant, je croyais que les choses extérieures allaient me rendre heureux. Mais ça n’a jamais fonctionné, ça ne le peut pas. Ce qui m’avait toujours manqué c’est la paix intérieure. Sans elle, je ne pourrais jamais rien apprécier. Peu importe ce que je possédais, ce n’était jamais suffisant.

    SunsetLe PEP m’a donné les moyens de voir la vie autrement. Grâce à cette formation, j’ai compris que, malgré la prison et la privation de liberté, je peux me sentir libre dans mes pensées et dans mes actes. Je peux ressentir cela tous les jours tant que je reste en contact avec ma paix intérieure.

    Ce sentiment ne dépend pas des choses extérieures ou de quelqu’un. Il ne dépend que de moi.

    Mon fils, ma famille et beaucoup de choses me manquent. Mais je n’attends plus d’être avec eux pour me sentir en vie.

    Cet apprentissage ne fait que commencer. La chose la plus importante pour moi, c’est que la paix est possible et qu’il ne tient qu’à moi de la vivre.

    Quand je ne me sens pas bien, j’essaie de faire une pause et de regarder en moi. De ressentir la joie intérieure qui m’a manqué durant la plus grande partie de ma vie… et je respire.

    Tremblement de terre en Équateur : TPRF envoie de l’aide aux victimes

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    Crédit Photos : Diego Cazar Baquero / La Barra Espaciadora

    La Fondation Prem Rawat (TPRF) a décidé d’envoyer un premier don de 25 000 dollars pour secourir les victimes du tremblement de terre de magnitude 7.8 qui a frappé l’Équateur le 16 avril. Nous pensons très fort aux nombreuses personnes qui ont perdu des êtres chers, leur maison ou leurs biens.

    TPRF prévoit un budget pour les catastrophes, mais les besoins sont de plus en plus importants et se répètent. Grâce à votre soutien, nous espérons faire plus pour aider à leur reconstruction.

    Cliquer ici pour aider les victimes du tremblement de terre en Équateur.

    Nous vous tiendrons informés de cette initiative sur tprf.org/fr/.

    Vidéo : La télévision sud-africaine présente Prem Rawat dans le cadre du programme de l’éducation pour la paix

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    Le 2 mai dernier, la télévision sud-africaine retransmettait une interview avec Prem Rawat et des témoignages de participants au Programme d’éducation pour la paix (PEP).

    Cette émission sera diffusée sur plusieurs stations de radio, touchant 8 à 10 millions de personnes en Afrique du Sud.

    Pour visionner l’émission (en anglais), rendez-vous sur YouTube :
     

    L’espoir renaît : TPRF fournit des abris aux victimes du tremblement de terre en Équateur

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    La Fondation Prem Rawat (TPRF) finance une aide humanitaire en procurant des abris à des centaines de personnes dont les maisons ont été détruites par le séisme du 16 avril, de magnitude 7.8, et les répliques qui ont suivi.

    TPRF a versé la somme de 25 000 dollars à la Fundacion Montanas de Esperanza (MdE), un organisme humanitaire équatorien avec lequel TPRF a déjà travaillé et dont le nom signifie « Montagnes d’Espoir ». Les fonds vont directement aider les personnes des villages les plus démunis de la province Esmeraldas, le long de la côte nord durement touchée par le tremblement de terre.

    Families salvage belongingsDepuis, les familles qui vivaient sur les collines environnant le village de pêcheurs San Francisco de Cabo s’abritent dans des baraques de fortune faites de matériaux de récupération et de plastique noir, qui se transforme en fournaise insupportable sous le soleil tropical. Les sommes données par TPRF servent à remplacer ces pauvres abris par des « cabanes » de haute technologie qui peuvent accueillir 10 personnes et ont une durée de vie d’environ deux ans.

    Ces derniers jours, explique Paul Murtha, le directeur général de MdE, « les survivants regardaient sans trop y croire l’équipe de bénévoles installer deux de ces solides abris, pratiques et confortables. Ces familles éprouvées les trouvent grands et beaux mais aussi capables de résister aux répliques. » Très vite, les résidents du camp se sont joints à l’effort de construction en fournissant du bambou local et en apprenant les techniques de construction pour monter une vingtaine de ces abris innovants qu’allaient occuper leurs nouveaux voisins.

    « Cet élan de solidarité communautaire, raconte Paul Murtha, a soulevé un regain d’espoir et d’enthousiasme qui n’existait pas chez ces gens avant le tremblement de terre. »

    SF del Cabo volunteer construction team Installing tech roof on bamboo structure

    De fait, les personnes vivant dans le camp ont décidé collectivement qu’au lieu de déménager une famille à la fois dans les abris, elles attendraient qu’ils soient tous construits afin que tous ceux qui sont en difficulté puissent s’installer en même temps. « C’est incroyable de voir cette sorte d’unité et d’égalité en action », note-t-il.

    Distributing emergency supplies to familiesL’Union des Coopératives Agricoles d’Esméraldas (UOCE) avec laquelle MdE travaille souvent, apporte elle aussi son aide pour distribuer la nourriture et les médicaments fournis par TPRF, ainsi que pour installer une cuisine communautaire, des équipements sanitaires, de l’éclairage électrique et une aire de jeux pour les enfants.

    « Après tout ce qu’ils ont traversé, ils sont en train de créer un village porteur d’un nouvel espoir, constate Paul Murtha. Avec ces abris, on a apporté une réponse aux besoins fondamentaux, et ces gens peuvent ainsi retrouver une stabilité, la santé de la famille, leur dignité et l’espoir de recréer les conditions d’une viabilité socio-économique. »

    Le projet attire déjà l’attention d’un certain nombre d’organisations caritatives et gouvernementales qui veulent évaluer ces abris sur mesure afin de les utiliser dans d’autres camps. La construction à San Francisco del Cabo s’est achevée le dimanche 8 mai, et l’emménagement a eu lieu en présence des dignitaires locaux.

    D’autres villages de la région pourraient bénéficier de la même aide de TPRF, si les conditions le permettent.

    « Nous espérons pouvoir renouveler cette opération remarquable dans autant de camps que possible, explique Paul Murtha. On est en train de démontrer ce que les gens peuvent réaliser par eux-mêmes si on leur procure les bons outils et les bons conseils. Nous formulons nos plus vifs remerciements à TPRF et à tous les donateurs qui ont rendu possible cette action humanitaire. »

     

    New SF del Cabo playground Happy kids = content Moms

    Portugal : des détenus portugais adoptent l’éducation pour la paix

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    Ana Margarida Seixas, professeur à la retraite, et deux autres bénévoles, ont présenté le Programme d’éducation pour la paix (PEP) dans deux prisons du Portugal. Voici un compte-rendu de leurs activités dans l’une d’elles. Il nous a été demandé de ne pas communiquer les noms des établissements.

     

    En octobre 2015, sur la recommandation d’une prison qui avait constaté les effets positifs du PEP, nous avons été invités à le présenter aux détenus d’un autre établissement pénitentiaire, au nord du Portugal. Cette prison compte 300 détenus répartis en trois bâtiments, dont l’un, avec un terrain adjacent, abrite les détenus qui travaillent à la ferme de la prison.

    500px Photo ID: 138241599 - First Spring signs, January 30th.

    La responsable des activités de formation nous a accueillis chaleureusement et présentés aux gardiens, à l’infirmière et à tout le personnel. Puis elle nous a emmenés dans la salle où allait se dérouler la présentation. Un détenu nous y attendait. Il avait préparé la salle et a proposé son aide pour l’audiovisuel.

    Au début, seuls cinq détenus se sont présentés. Lorsqu’ils ont été une dizaine, nous avons commencé notre brève présentation du PEP et avons montré plusieurs petites vidéos. L’une, “La Paix à l’intérieur”, est un court documentaire où des détenus de la prison de San Antonio au Texas racontent comment leur vie a été transformée après un PEP. Il n’y avait pas un bruit dans la salle, tous écoutaient avec la plus grande attention. L’un d’eux, malade, a dû quitter la salle, tout doucement. À la fin, tous les autres se sont inscrits.

    La directrice leur a demandé de parler de ce nouveau cours autour d’eux. Ils ont acquiescé et pris les documents où sont présentés les 10 thèmes sur la compréhension de soi dont parle Prem Rawat dans les vidéos. Surprise par leur enthousiasme, elle nous dit qu’elle suivra elle aussi le cursus. Puis elle nous a invités à venir avec elle, elle voulait nous faire voir quelque chose.

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    Dans cette salle où des détenus faisaient du travail manuel, elle nous a montré le grand arbre qu’ils avaient dessiné avec de grosses racines bien solides et elle a ajouté que pour eux, « une racine bien ancrée est ce qui les rattache à la vie ».

    À gauche de l’arbre, les détenus avaient écrit leurs différences sur de petits morceaux de papier, et à droite, leurs ressemblances. Les papiers étaient attachés aux branches de l’arbre, figurant artistiquement les feuilles. Il y avait beaucoup plus de papiers du côté droit. Tout autour de l’arbre, ils avaient aussi noté leurs aspirations. La connaissance de soi, le bonheur, la gratitude et la puissance du choix en faisaient partie. Nous avons été surpris car ce sont les thèmes mêmes qu’aborde Prem dans les vidéos, et ces détenus n’avaient jamais entendu parler du PEP.

    Au fil des ateliers, les participants nous ont exprimé leur enthousiasme : « Ce programme est incroyable. Si seulement je l’avais écouté avant de commettre un délit, je ne serais sûrement pas ici », a estimé l’un d’eux. Une remarque qui revient très souvent dans la bouche des détenus qui ont participé au PEP dans d’autres prisons tout autour du monde.

    Un participant a confié qu’enfant, il était conscient de la paix en lui. « Écouter ces paroles va certainement me rendre plus heureux », a précisé un autre.

    043af28186c05818468453844d4dc8a2 500px Photo ID: 149009455 -

     

     

     

     

     

     

    Le dernier jour, à la demande des détenus, nous avons envisagé avec la responsable des formations de prolonger les ateliers. L’expérience que nous avons vécue à la prison a été incroyable et toute l’équipe de bénévoles en est reconnaissante. Nous avons été particulièrement touchés par le courage, le respect, l’humilité et l’espoir dont font preuve ces détenus.

    L’un d’eux, qui a un diplôme d’ingénieur, était toujours assis au premier rang, très concentré. Il a participé à un livre sur le voyage qui a remporté un prix et dans lequel il parlait du voyage intérieur. Pour lui, l’éducation à la paix est un vrai besoin, comme le montre le commentaire qu’il a écrit à la fin du cursus : « Dans un programme aussi profond, 10 ateliers ne suffisent pas. Il m’en faudrait beaucoup plus, toute ma vie peut-être. »

    Sur la photo : Ana Margarida Seixtas

    Autres photos : J. Carlos

     

     

     

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